News du 19/10/2012 12:10

4 presbytes sur 10 évitent de montrer leur 

défaut visuel pour préserver leur image



La presbytie est un des défauts visuels les plus connus. Selon une enquête réalisée par OpinionWay pour Essilor, 94% des Français le connaissent (contre 84% pour l'astigmatisme et 76% pour l'hypermétropie). Spontanément, cette amétropie fait référence à « une mauvaise vue de près » pour la moitié des répondants, et est « liée à l'âge » pour un quart d'entre eux. Ce lien avec le vieillissement reste difficile à admettre : 39% des presbytes ont déjà utilisé une ou plusieurs « stratégies de contournement » visant à masquer leur défaut visuel :

- 30% évitent de porter leurs lunettes en société même s'ils ne voient pas très bien
- 19% prétendent faussement bien lire la carte au restaurant
- 16% prétendent faussement bien voir dans leur milieu professionnel
- 15% prétendent faussement bien voir auprès de leur conjoint
- 10% mentent sur leur presbytie pour cacher leur page

Ces stratégies de contournement vise essentiellement à préserver l'image : un quart des presbytes porteurs de lunettes juge que l'équipement les rend « moins élégants », « moins séduisants » ou encore « moins confiants ».

Les progressifs génèrent encore des situations désagréables

Outre cette question d'image, les presbytes porteurs de progressifs rencontrent régulièrement une ou plusieurs difficultés dans leur vie quotidienne, souvent ou de temps en temps :
- 25% sont gênés lors de descente d'escaliers
- 24% ont du mal à lire un livre, un journal ou à utiliser un ordinateur
- 21% ont du mal à prendre des photos
- 18% ont des difficultés de vision pendant les activités sportives
- 16% sont gênés pour regarder à droite puis à gauche avant de traverser une rue

Ces résultats montrent ainsi l'importance de questionner vos clients sur leurs principales activités et, le cas échéant, les problèmes de vision rencontrés avec leur précédent équipement, pour leur proposer les produits les plus adaptés à leurs besoins et minimiser les éventuels désagréments.

*Enquête réalisée du 13 au 21 juin 2012 auprès d'un échantillon national représentatif de 1 000 individus âgés de 40 à 64 ans