News du 19/10/2012 12:10

4 presbytes sur 10 évitent de montrer leur 

défaut visuel pour préserver leur image



La presbytie est un des défauts visuels les plus connus. Selon une enquête réalisée par OpinionWay pour Essilor, 94% des Français le connaissent (contre 84% pour l'astigmatisme et 76% pour l'hypermétropie). Spontanément, cette amétropie fait référence à « une mauvaise vue de près » pour la moitié des répondants, et est « liée à l'âge » pour un quart d'entre eux. Ce lien avec le vieillissement reste difficile à admettre : 39% des presbytes ont déjà utilisé une ou plusieurs « stratégies de contournement » visant à masquer leur défaut visuel :

- 30% évitent de porter leurs lunettes en société même s'ils ne voient pas très bien
- 19% prétendent faussement bien lire la carte au restaurant
- 16% prétendent faussement bien voir dans leur milieu professionnel
- 15% prétendent faussement bien voir auprès de leur conjoint
- 10% mentent sur leur presbytie pour cacher leur page

Ces stratégies de contournement vise essentiellement à préserver l'image : un quart des presbytes porteurs de lunettes juge que l'équipement les rend « moins élégants », « moins séduisants » ou encore « moins confiants ».

Les progressifs génèrent encore des situations désagréables

Outre cette question d'image, les presbytes porteurs de progressifs rencontrent régulièrement une ou plusieurs difficultés dans leur vie quotidienne, souvent ou de temps en temps :
- 25% sont gênés lors de descente d'escaliers
- 24% ont du mal à lire un livre, un journal ou à utiliser un ordinateur
- 21% ont du mal à prendre des photos
- 18% ont des difficultés de vision pendant les activités sportives
- 16% sont gênés pour regarder à droite puis à gauche avant de traverser une rue

Ces résultats montrent ainsi l'importance de questionner vos clients sur leurs principales activités et, le cas échéant, les problèmes de vision rencontrés avec leur précédent équipement, pour leur proposer les produits les plus adaptés à leurs besoins et minimiser les éventuels désagréments.

*Enquête réalisée du 13 au 21 juin 2012 auprès d'un échantillon national représentatif de 1 000 individus âgés de 40 à 64 ans 
News du 16/10/2012 12:14
Vue au volant : « carton rouge » pour 10% des conducteurs testés par l'Asnav au Mondial de l'Auto

Le Mondial de l'Automobile a fermé ses portes dimanche 14 octobre, après deux semaines d'exposition. L'Asnav (Association nationale pour l'amélioration de la vue), présente pour la troisième fois sur cet évènement afin de sensibiliser les conducteurs à l'importance de la vision au volant, a évalué les capacités visuelles de plus de 4 000 visiteurs. Cette année, seuls 10,5% d'entre eux, ayant un défaut visuel mal ou non corrigé, sont repartis avec un carton rouge leur conseillant de prendre rendez-vous auprès d'un ophtalmologiste. C'est moitié moins que sur la précédente édition. L'Asnav prend ce nouveau résultat avec précaution : « s'explique-t-il par la tranche d'âge de ces participants, puisque ce sont majoritairement des jeunes entre 18 et 35 ans qui ont été testés ? Ou bien, est-ce corrélé à l'amélioration sensible notée depuis 3 ans dans le Baromètre de la Santé Visuelle sur le nombre de nos concitoyens effectuant régulièrement un examen ou un test de vue ? », questionne l'association.

Franc succès pour le simulateur de conduite

Sur le Mondial de l'Automobile 2012, les tests sur le simulateur de conduite, qui visent à évaluer le temps de réaction face à une information visuelle, ont été particulièrement appréciés : 1 029 visiteurs y ont passé plus de 10 minutes, contre 611 en 2010. « Ce nombre important va permettre de compléter efficacement les enseignements quant à la corrélation entre qualité de la vision et la réactivité au volant », se réjouit l'Asnav.

La prévention continue avec « Lumière et Vision »

L'Asnav poursuit ses actions en faveur d'une bonne vue au volant à travers son partenariat avec l'opération « Lumière et Vision », organisée par l'association Prévention Routière. Durant le mois d'octobre, partout en France (hors Corse), les automobilistes sont invités à réaliser un diagnostic gratuit des éléments de visibilité de leur véhicule (surfaces vitrées, balais d'essuie-glace et optiques de phares) sur place publique, dans les 231 centres du réseau Carglass et dans les 200 garages adhérents au CNPA (Conseil national des professions de l'automobile), où des tests de vue leur sont proposés.

Le stand de l'Asnav au Mondial de l'Automobile a attiré plus de 4000 visiteurs.
Seecoat Blue, le traitement anti lumière bleue de Nikon
Des clients se plaignent de fatigue visuelle due à leur environnement (écran d'ordinateur, téléphone, ...) ? La cause en est peut être la lumière artificielle. La lumière bleue, appelée aussi lumière HEV (haute énergie visible), est la plus énergique du spectre visible. Elle est émise sur des courtes fréquences (entre 380 et 500 nm) et peut avoir de graves effets à forte dose. Cette lumière est omniprésente dans notre environnement : source TFT (ordinateur, télévision, ...), LED (écran de téléphone, ampoule à économie d'énergie, phare automobile, éclairage public) ou encore tube fluorescent ... Le spectre lumineux de ces lumières artificielles est déséquilibré par rapport à celui de la lumière naturelle et présente des pics de lumière HEV.

Quelles conséquences d'un point de vue physiologique ?

Sa fréquence ne lui permettant pas de se focaliser sur la rétine, la lumière bleue cause des aberrations chromatiques, une image floue et des pertes de contraste, qui engendrent à leur tour des maux de tête, des irritations et sécheresses oculaires, ainsi que des pertes d'attention. Le capital visuel est aussi touché. Les pics de lumière HEV et sa courte fréquence d'émission la rendent quinze fois plus nocive pour la rétine que les autres radiations. A savoir qu'une exposition intensive, cumulative ou prolongée peut causer une maculopathie et contribuer, selon certaines autorités scientifiques*, au développement de la cataracte. Les pics de lumière HEV trompent l'organisme et provoquent par ailleurs un dérèglement du rythme circadien (rythme biologique sur 24h) et des troubles de l'humeur.
Seecoat Blue de Nikon reflète jusqu'à cinq fois plus de lumière HEV 

En réponse à ces effets néfastes, Nikon propose, dès le 1er octobre, Seecoat Blue, son nouveau traitement anti « lumière bleue ». Seecoat Blue reflète jusqu'à cinq fois plus de lumière HEV qu'un traitement conventionnel et la filtre, tout en laissant passer 97,5% de lumière visible. Il protège ainsi l'oeil du porteur, enfants et adultes, amétropes et emmétropes, contre ce rayonnement. Le verre traité avec Seecoat Blue présentera une légère teinte jaune « à peine perceptible », note Novisia. Il est disponible sur tous les unifocaux de prescription, ainsi que sur la majorité de la gamme de progressifs Nikon, Presio Balance, Presio W, Presio Power, SeeMax Power. Seecoat Blue conserve les caractéristiques courantes des traitements de verres, il est antirayure, antireflet, antisalissure, antistatique. De plus, il peut être détouré sans sticker. 

VARILUX S SERIES

Un nouveau Varilux d'Essilor l'inventeur du progressif est arrivé en septembre 2012.

Varilux S Séries repose sur les dernières avancées dans le domaine de l'optique et sur une compréhension poussée de la physiologie du porteur.  Grâce à deux révolutions technologiques brevetées, Nanoptix et Synchroneyes, vous découvrirez une vison sans limite.


Désormais avec ces verres Varilux S Series:

  • La qualité des images est optimale.
  • Vous pouvez tout voir sans ajustement de tête.
  • les images sont stabilisées même lorsque vous bougez.
  • Vous bénéficiez d'une vision parfaite quelle que soit la zone du verre où vous regardez.
  • Vous profitez instantanément d'une grande fluidité de vision en pasant d'une zone à l'autre de vos verres.

Varilux S Series repose sur les dernières avancées dans le domaine de l'optique et sur une compréhension poussée de votre physiologie.

  • Nanoptix
Révolution dans la structure fondamentale du verre pour éliminer les effets de tangage.
La structure fondamentale du verre a été entièrement repensée pour vous assurer l'équilibre en mouvement.
Jusqu'à présent, les verres progressifs étaient calculés comme un tout.

  • Ceci ne permettait pas de s'affranchir de la relation puissance/base à l'origine des effets de tangage.
  • En effet, plus la puissance augmente, plus la base augmente, plus la déviation prismatique est importante.
Nanoptix décompose virtuellement le verres en milliers d'éléments pour s'affranchir de cette relation.

  • La puissance est calculée localement sur chaque micro-élément.
  • La basse globale du verre est optimisée en connectant les micro-éléments les uns aux autres.
  • Ainsi quand la puissance augmente, la base du verre diminue.
Nanoptix s'appuie sur les dernière avancées en optique pour pratiquement éliminer les effets de tangage.

90%. Avec Varilux S séries, les effets de tangage sont réduits jusqu'à 90% par rapport aux principaux verres concurrents. C'est fondée sur la mesure de la déviation lumineuse. 90% représente le gain maximum obtenu au cours de l'analyse des verres Varilux S design VS Varilux Physio 2.0 et 6 autres progressifs premiums concurents. Par produit: 4 prescritions allant de -3 add 2 à +2.5 add 2 ont été analysées. Test en laboratoire R&D 2011


  • SynchronEyes
Révolution dans le calcul du verre
Pour la première fois, le calcul de chaque verre de votre équipement tient compte de la différence de prescription entre vos deux yeux afin de vous faire bénéficier d'une vision grand angle.

Pour la première fois, SynchronEyes tient compte des différences de puissance entre les deux yeux pour offrir des champs de vision extra-larges.

 Jusqu'à présent les verres progressifs étaient calculés de façon monoculaire.

  • La fusion efficace des images rétiniennes droite et gauche assure une bonne vision binoculaire à condition d'avoir la même amétropie aux deux yeux.
  • Or, près de 95% de la population a une prescription différente entre les deux yeux.
Avec SynchronEyes, chaque verre est calculé en fonction de la prescription de l'autre verre.

  • Ainsi, dans toutes les directions de regard, la qualité des images rétiniennes droite et gauche est équivalente, maximisant ainsi les largeurs de champs de vision binoculaire.
SynchronEyes a une approche unique. En respectant le comportement binoculaire de chaque porteur, elle leur offre des champs de vision extra-larges.

50% Les champs de vision binoculaire sont jusqu'à 50% plus larges avec Varilux S series comparativement aux principaux verres concurrents.
Gain maximum obtenu au cours de l'analyse des verres: Varilux S Series VS Varilux Physio 2.0 et 6 verres progressifs  premiums concurrents. par produit: 10 prescriptions allant de -3 add 2 à +2.5 add 2 ont été analysées. Test en laboratoire R&D 2011

D'après des testes conduit par un institut indépendant, les porteurs soulignent la supériorité de Varilux S Séries par rapport à Varilux Physio 2-97 porteurs-
N1 en mouvement ou quand l'environnement bouge

"je n'ai plus de sensation de mouvement quand je tourne la tête"
"Nulle part l'image est déformée."

N1 pour les champs et la qualité de vision

"La mise au point est facile sans mouvements de tête nécéssaires"
"Une qualité de vision incroyable, tout reste clair même très loin sur le côté des verres."


5 brevets déposés pour ce Varilux.
  Donc les champs visuels du porteur sont encore plus grands. C'est une plus grande avancée que l'avancée du verre Varilux Physio au verre Varilux Physio 2.

  Venez choisir ce verre au magasin.
News du 03/09/2012 13:25

Des audioprothésistes bradent des équipements auditifs sur Groupon
Le marché de la santé n'échappe pas au célèbre site d'achats groupés. Après les offres (très nombreuses !) des opticiens et des cliniques de chirurgie réfractives, Groupon propose désormais des bons d'achat attractifs à valoir sur des équipements auditifs. Le Centre français d'audiologie (Paris 12ème) s'est associé cette semaine au leader du « couponing » pour présenter deux offres : un bon d'achat de 540 euros vendu 99 euros à valoir sur 1 prothèse auditive, et un bon d'achat de 1 350 euros vendu 149 euros à valoir sur 2 prothèses auditives. Cela représente 82% de réduction. Lancée vendredi 31 août, cette alléchante proposition a déjà séduit une petite vingtaine clients.

Procédé à risque

Cette offre soulève plusieurs questions. En premier lieu, celle de sa légalité. En effet, la convention Cnam des audioprothésistes leur interdit « les procédés destinés à drainer la clientèle au moyen de dons de toute sorte » : la promotion présentée sur Groupon semble ainsi contraire à ce texte. Par ailleurs, elle peut dévaloriser, aux yeux des consommateurs, les appareils auditifs et la prestation associée de l'audioprothésiste : comment justifier un prix moyen de 1 500 euros par appareil, qui comprend l'adaptation et le suivi pendant toute la durée de vie de l'équipement (5 ans en moyenne), quand certains bradent ces prestations ? Si ces promotions venaient à se multiplier, elles pourraient ainsi anéantir les efforts de l'Unsaf (Syndicat national des audioprothésistes), qui espère notamment faire comprendre aux complémentaires santé « qu'en dessous de 1 000 euros par appareil, on ne fait pas le même métier et on ne peut pas assurer un suivi convenable ».

Moins de marge mais plus de ventes 

Dans le secteur de l'optique, les offres Groupon sont pléthoriques. Vos confrères ayant testé le système notent des avantages et des inconvénients. L'année dernière, un opticien de Clapiers a par exemple vendu près de 600 coupons d'une valeur de 150 euros au prix de 29 euros, à valoir sur une paire de lunettes correctrices. Son bilan : « Bien sûr, on rogne sur la marge, mais au final, ce n'est pas si grave car nous leur avons vendu beaucoup d'équipements haut de gamme, avec des verres polarisants par exemple. C'est aussi un moyen d'avoir une porte ouverte sur le web. Et aussi, on a été bien débordé », nous avait-il alors confié.

La chirurgie réfractive se met aussi aux « deals » 

En chirurgie réfractive, le procédé des achats groupés se développe également, notamment aux Etats-Unis. Récemment, un de nos Acuinautes nous a fait part d'un « deal » lancé par une clinique de Washington DC, proposant une opération Lasik sur les deux yeux au prix de 2 700 dollars (soit 2 150 euros). En France, des établissements niçois et toulonnais ont eux aussi vendu sur Groupon des interventions à 50% de réduction. Outre-Atlantique, la FDA a mis en demeure les cliniques concernées de ne plus publier de "déclarations trompeuses" sur le prix des interventions. Elle est soutenue par la Société américaine de cataracte et de chirurgie réfractive, qui estime que « choisir le moins cher des traitements Lasik augmente à coup sûr les risques » liés à l'opération. En France, ce procédé est carrément illégal, les cliniques n'ayant pas le droit d'effectuer des promotions purement commerciales ou financières sur des actes médicaux. L'Ordre des médecins a annoncé qu'il n'hésiterait pas à sanctionner les médecins qui participeraient à ce type d'offre en cas de plainte d'un patient.

Essilor nouveauté rentrée 2012

Présent au magasin les nouveaux verres Essilor : présentation du nouveau Varilux d'Essilor sur Acuité.

News du 03/09/2012 08:39


Essilor réinvente le progressif avec Varilux S series, qui promet une 'vision sans limite'
50 ans après l'invention du premier progressif, Essilor franchit un nouveau pas dans la correction de la presbytie avec le Varilux S series, lancé cette semaine, "qui se libère pour la première fois des limites de conception des progressifs", explique le verrier. "C'est bien plus qu'un nouveau Varilux, nous réinventons le progressif", se réjouit Nicolas de Lambert, directeur général d'Essilor France. Ce verre offre aux presbytes à la fois l'équilibre en mouvement, la vision grand angle et un temps d'adaptation réduit. Il promet une "vision sans limite", en éliminant le compromis traditionnel entre largeur de champ et effet de tangage.

Double révolution technologique 


Pour obtenir ce résultat, Varilux S series conjugue "deux révolutions techniques" : Nanoptix et SynchronEyes.

- La technologie Nanoptix minimise les effets de tangage : la structure du verre est repensée, et décomposée en milliers d'éléments pour s'affranchir de la relation puissance / base à l'origine des effets de tangage (distorsions liées à la déviation prismatique). La puissance du verre est ici calculée localement sur chaque micro-élément. Quand elle augmente, la base du verre diminue (il est plus plat en VP). "Les effets de tangage sont réduits jusqu'à 90% par rapport aux autres progressifs du marché", garantit Essilor, qui a mis au point pour ce verre un surfaçage digital cinq fois plus précis que le surfaçage digital classique.


- La technologie SynchronEyes élargit le champ de vision en intègrant pour la première fois les différences de puissance entre l'oeil droit et l'oeil gauche dans le calcul du verre. Quelle que soit la direction du regard, la qualité des images rétiniennes droite et gauche est équivalente, ce qui maximime les largeurs de champs de vision binoculaire (jusqu'à 50% plus larges par rapport aux autres progressifs du marché).


Une gamme complète dès le lancement

Le Varilux S series a été évalué, comme tous les nouveaux verres Essilor, via des tests au porté. "Le taux de satisfaction atteint 74,2% sur la qualité de la vision en mouvement, et 78,1% sur la qualité de la vision quand l'environnement bouge. Avec ce verre, les presbytes n'ont pas l'impression de porter des progressifs. On pourra notamment séduire les 40% d'entre eux qui ne sont pas encore équipés en progressif", explique Frédérique Laville-Leroy, directrice marketing d'Essilor France. Ce nouveau produit est, dès son lancement, disponible dans une gamme complète :
- Varilux S Design (design de référence)
- Varilux S Design Short (pour les petites montures)
- Varilux S 2 (design optimisé selon les paramètres de port et prenant en compte la convergence réelle du porteur).

Toutes ses références sont proposées en version Crizal Forte UV et Optifog. 

News du 12/06/2012 16:58
Les lunettes vendues sur Internet jugées « potentiellement dangereuses »

Le magazine consumériste britannique « Which ? » (équivalent de notre « Que Choisir ? ») juge sévèrement les équipements vendus par les e-opticiens. « Ces produits, souvent de qualité inférieure, peuvent endommager la vision ou générer des maux de têtes », conclut une de ses récentes enquêtes.


Presque la moitié des équipements sont mauvais, 10% « lamentables »

Des experts ont étudié 36 paires achetées sur 13 sites Internet : 15 ont échoué aux tests, notamment en raison du non-respect de la prescription. Parmi elles, 4 ont même été jugées « lamentables ». 10 ne correspondaient pas aux normes fixées pour l'industrie britannique, et 5 « e-opticiens » ont livré des équipements progressifs jugés « potentiellement dangereux », voire « extrêmement dangereux » pour l'un d'entre eux. Ce dernier était vendu 69 livres (86 euros) par le site Goggles4U.com, qui expédie ses produits dans le monde entier.

« Les erreurs de prescription et les mauvais centrages peuvent causer des maux de tête et une fatigue oculaire. Ces lunettes peuvent être dangereuses lors de la conduite d'un véhicule ou dans les escaliers », avertit Which ? . Certes, les 21 autres paires ont satisfait aux tests, mais 10 ne les ont franchi que « de justesse », regrette le magazine. « Ceux qui ont une faible correction ont davantage de chances de recevoir une paire acceptable », constate-t-il. En effet, 8 des 9 paires unifocales « standard » (correction inférieure à + ou - 5D) ont été approuvées par les experts.

Les lentilles ne sont pas en reste

Les « e-opticiens » sont également incriminés par le magazine en matière de contactologie. Les enquêteurs ont testé 15 sites Internet, en commandant des lentilles sans ordonnance, ce qui est illégal en Grande-Bretagne : seuls deux d'entre eux ont refusé la vente. Tous les autres ont expédié les lentilles au mépris total de la loi en vigueur.

News du 07/05/2012 17:13

Changer la couleur des yeux : une intervention à déconseiller à tout prix
Fin 2011, une clinique californienne défrayait la chronique dans le monde médical en promettant de lancer sous peu une opération inédite : la transformation des yeux marron en yeux bleus. Sa technique, baptisée Lumineye Technology, consiste en une dépigmentation de l'iris au laser. Elle détruit la mélanine qui donne la couleur marron, et dont sont dépourvus (en surface) les yeux bleus. Les résultats sont obtenus en deux à trois semaines. Mais cette intervention, dont le coût prévu se monte à 3 700 euros, est loin d'être inoffensive...

Atteintes rétiniennes

A l'occasion du 118ème Congrès de la SFO (Société française d'ophtalmologie), les dirigeants de la société savante ont rappelé les dangers inhérents à ce procédé. « Cette intervention détruit la protection naturelle de l'oeil contre les UV. La dépigmentation est irréversible et peut être à l'origine de pathologies oculaires très graves, comme le glaucome ou des atteintes rétiniennes », avertit le Pr. Béatrice Cochener, ancienne présidente de la SFO. Son actuel président, le Dr. Philippe Denis, met également en garde contre les déceptions quant aux résultats : « Il ne faut pas croire que l'opération débouche sur un beau regard bleu. Les patients se retrouveront avec un iris délavé et terne, sans comparaison avec la teinte espérée ».

Notons cependant que cette technique n'a pas encore obtenu son autorisation de mise sur le marché aux Etats-Unis, et pourrait, au vu de ses risques, ne jamais l'obtenir en Europe. A vos clients désireux de changer la couleur de leurs yeux, une seule méthode est donc à conseiller : celle des lentilles de couleur. A condition de ne pas les acheter n'importe où et de respecter les règles d'hygiène et de manipulation communes à toutes les lentilles...
News du 10/04/2012 09:20
Le Figaro met en garde contre les lunettes vendues sur Internet

Dans son édition du 6 avril, Le Figaro fait le point sur la vente en ligne de lunettes... en avertissant ses lecteurs de ses risques. « La majorité de ces sites Internet n'offrent pas les mêmes avantages qu'une visite chez un opticien en boutique », souligne le quotidien, en soulignant notamment les imprécisions des prises de mesure à distance.

« Il faut être gonflé pour prétendre à la justesse des mesures »

Le Figaro a testé deux « e-opticiens » (non cités dans l'article) et s'étonnent des méthodes proposées : l'un demande à l'internaute de « se prendre en photo avec une carte vitale collée sur le front », l'autre ne présente « aucun moyen d'effectuer ses mesures, ni de formulaire pour entrer les données nécessaires au montage des verres sur la monture ». Interviewé par le journal, Alain Gerbel, président de la Fnof (Fédération nationale des opticiens de France), explique qu'«il faut quand même être gonflé pour faire croire aux gens que leurs mesures seront justes », alors que « les appareils que nous utilisons en magasin permettent d'effectuer des mesures au dixième de millimètre près ». Sa position est défendue par Jean Polier, président d'Easy-verres.com (qui vend des verres sur Internet pour les faire monter chez des opticiens partenaires), qui explique que « les prises de mesures en ligne peuvent donner lieu à une marge d'erreur de trois millimètres ».

Pas d'inconvénients pour les petites corrections selon ophtalmologistes

En revanche, le Dr Jean-Bernard Rottier, président du Snof (Syndicat national des ophtalmologistes de France) temporise. Il assure qu'il « n'y aucun risque d'abîmer l'oeil et de contracter une pathologie oculaire. Dans le pire des cas, on peut avoir les yeux qui piquent, une sensation d'inconfort et de fatigue, des maux de tête. Mais cela arrive aussi bien pour des lunettes achetées sur Internet qu'en boutique». L'ophtalmologiste explique que « pour un astigmatisme inférieur à deux, une hypermétropie inférieure à quatre et une myopie inférieure à six, on peut acheter ses lunettes sur Internet, tout en gardant à l'esprit qu'il y aura toujours un risque».

Opticiens en ligne : gare aux lunettes mal adaptées

Par figaro icon Caroline Piquet - le 06/04/2012
Avec des produits jusqu'à 70% moins chers qu'en magasin, les cyber-opticiens cassent les prix des lunettes. Mais le client n'a pas la garantie de porter des lunettes ajustées, mettent en garde les opticiens traditionnels.

En 2011, un Français sur trois a renoncé à des soins pour des raisons financières, selon un sondage CSA pour Europ Assistance. Parmi les équipements coûteux, les lunettes de vue représentent un lourd investissement pour les personnes ne bénéficiant pas d'une bonne mutuelle. Dans ce contexte, les prix cassés proposés par les opticiens en ligne séduisent de plus en plus. Mais pour générer de telles marges, la majorité de ces sites Internet n'offrent pas les mêmes avantages qu'une visite chez un opticien en boutique. Alors qu'un rendez-vous avec un lunetier permet d'effectuer un centrage rigoureux des verres (mesure des écarts des pupilles et de la hauteur entre le bas de la monture et l'oeil) et d'ajuster la monture, un achat en ligne oblige le client à prendre ses propres mesures à partir d'une webcam ou d'une photo, deux méthodes très approximatives, que dénoncent les opticiens ayant pignon sur rue.

Étudiant, Maxime Seguin-Couturier, 24 ans, s'est acheté une paire de lunettes en ligne l'année dernière. Sur le site, «ils donnent quelques indications pour prendre les mesures, ce n'est pas sorcier, mais je doute que le résultat soit très précis et je me demande encore si j'ai bien pris mes mesures», reconnaît le jeune astigmate, principalement «motivé par le prix du produit». En choisissant une monture de marque, il aurait dû payer entre 250 et 350 euros sa paire de lunettes. En effectuant sa commande sur Internet, il en a eu pour 157 euros.

Pour se faire sa propre opinion, Le Figaro a appelé deux sites d'opticiens en ligne. «Vous vous prenez en photo avec une carte vitale collée sur le front que vous nous envoyez par mail et nous prendrons les mesures à partir du cliché», explique un premier vendeur avant de reconnaître que c'est «handicapant de ne pas voir le client». Sur un autre site contacté, il n'existe aucun moyen d'effectuer ses mesures, ni de formulaire pour entrer les données nécessaires au montage des verres sur la monture.

Des mesures approximatives

«Il faut quand même être gonflé pour faire croire aux gens que leurs mesures seront justes», s'indigne Alain Gerbel, président de la Fédération nationale des opticiens de France. «Les appareils que nous utilisons en magasin coûtent en moyenne 20.000 euros. Ils nous permettent d'effectuer des mesures au dixième de millimètre près mais il nous arrive quand même de faire des erreurs, alors imaginez quand ils font des ajustages avec une photo ou une vidéo», proteste l'opticien.

Sur la toile, Easy-verres.com est l'un des rares opticiens qui proposent aux clients de commander les lunettes en ligne et de les faire monter chez des opticiens partenaires de l'entreprise. «On ne peut pas tout faire sur internet, poursuit Jean Polier, président de la société. Les prises de mesures en ligne peuvent donner lieu à une marge d'erreur de trois millimètres. C'est problématique pour des verres progressifs quand on sait qu'un écart de quatre à cinq millimètres a de fortes chances de réduire le champ visuel», explique-t-il.

«Il n'y aucun risque d'abîmer l'œil»

Néanmoins, le Dr Jean-Bernard Rottier, président du Syndicat national des ophtalmologistes de France, se veut rassurant: «Il n'y aucun risque d'abîmer l'œil et de contracter une pathologie oculaire. Dans le pire des cas, on peut avoir les yeux qui piquent, une sensation d'inconfort et de fatigue, des maux de tête. Mais cela arrive aussi bien pour des lunettes achetées sur Internet qu'en boutique», ajoute le médecin. Néanmoins, la vigilance est de mise pour les moins de 16 ans, dont la vue est encore amenée à évoluer. «Cela dépend aussi de la correction du patient, précise le Dr Rottier. Pour un astigmatisme inférieur à deux, une hypermétropie inférieure à quatre et une myopie inférieure à six, on peut acheter ses lunettes sur Internet, tout en gardant à l'esprit qu'il y aura toujours un risque», ajoute-t-il.

Environ 30 millions de Français portent des lunettes, renouvelées tous les trois ans en moyenne. Près de 8 millions de paires sont vendues chaque année.



Lentilles et lunettes, qui peut les prescrire ?

Par figaro icon damien Mascret - le 29/09/2011
Un amendement envisage d'élargir les possibilités de prescription pour les opticiens. Les ophtalmos sont en colère.

Les ophtalmologistes ne décolèrent pas depuis qu'ils ont eu vent de l'amendement que pourrait déposer aujourd'hui Daniel Fasquelle, le rapporteur du projet de loi sur la protection des consommateurs. Car si depuis 2007 les opticiens-lunetiers sont déjà autorisés à adapter, «dans le cadre d'un renouvellement, les prescriptions médicales initiales de verres correcteurs datant de moins de trois ans dans des conditions fixées par décret, à l'exclusion de celles établies pour les personnes de moins de 16 ans et sauf opposition du médecin» , le député du Pas-de-Calais aurait l'intention d'aller beaucoup plus loin. Cette fois, c'est pour les enfants qu'il envisagerait un assouplissement du suivi médical, tandis que la limite des trois ans pour utiliser une ordonnance disparaîtrait pour tout le monde. Une démédicalisation larvée du suivi ophtalmologique qui n'est pas du goût du ministère de la Santé où l'on assure «(qu')il n'a jamais été envisagé par le gouvernement de modification tendant à autoriser les opticiens à modifier l'ordonnance faite pour les enfants» . En revanche, l'idée de définir par décret les délais de validité de l'ordonnance pour aller au-delà de trois ans ne se heurte pas au même mur, notamment chez les ophtalmologistes. Reste à discuter le bon délai, sur des critères médicaux, situation par situation.

Ce qui inquiète le plus Jean-Bernard Rottier, président du Syndicat national des ophtalmologistes de France (Snof), est l'éventualité de sacrifier, sur l'autel européen de la liberté du commerce et de l'industrie, la proposition de rendre obligatoire l'ordonnance pour obtenir des lunettes ou des lentilles sur Internet. Pour le Dr Rottier, «Il faut l'inscrire dans la loi. Cela semble évident quand on sait que sur les 7 millions de patients qui viennent nous voir chaque année pour changer de lunettes, nous dépistons une maladie chez 4,5 millions !» Oui mais justement, chacun sait bien que les délais pour obtenir un RDV avec un ophtalmo dans certaines régions se comptent en mois sinon en semestres. Pourquoi alors ne pas demander aux opticiens de faire le dépistage de première ligne, quitte à adresser aux ophtalmologistes les cas douteux ? «Ce serait gravissime !, explique Isabelle Castioni, elle-même opticienne depuis plus de trente ans au Mans. On risque de passer à côté de tas de choses. En tant qu'opticien, nous n'avons pas de formation de pathologiste !»

Encadrer la prescription

Selon l'enquête du Groupe français d'étude sur les kératites microbiennes liées au port de lentilles de contact, qui regroupe 14 CHU, le risque d'abcès diminue très largement lorsque l'adaptation et le suivi sont assurés par les ophtalmologistes, ce qui renforce la nécessité d'encadrer leur prescription. Une étude à paraître dans la revue Réflexions ophtalmologiques sur 357 cas d'infections cornéennes sous lentilles montre que le risque est multiplié par neuf lorsque l'adaptation n'est pas faite par un ophtalmologiste.

Chaque année en France, environ 5000 personnes sont hospitalisées pour un abcès de cornée, dont la moitié due aux lentilles et un sous-groupe non négligeable aux lentilles cosmétiques. Une complication redoutée : « Les durées d'hospitalisation peuvent aller jusqu'à un mois et parfois une greffe de cornée est nécessaire », souligne le Dr Rottier. Ce n'est pas pour rien que la manipulation des lentilles de contact et leur entretien s'apprennent et doivent être respectés. Il n'est pas rare que des infections surviennent après plusieurs années de port sans problème en raison d'un relâchement de l'hygiène basique, y compris le simple lavage des mains (et le séchage, pour éviter les micro-organismes parfois présents dans l'eau du robinet).

L'entretien des lentilles et la dépose immédiate au moindre problème font partie des bons réflexes du porteur de lentille prudent. Reste l'inquiétude des ophtalmologistes à voir vendues sans aucun contrôle médical, en supermarché ou sur Internet, des lentilles cosmétiques que les porteurs ne voient pas comme un objet potentiellement dangereux. Tout comme les porteurs de lentilles jetables journalières qui s'imaginent parfois à l'abri des complications infectieuses. À tort.
News du 08/03/2012 17:37
Contactologie : une étude met en cause l'efficacité des solutions d'entretien




Selon une étude parue dans le journal Optometry & Vision Science de janvier 2012, les principales solutions d'entretien n'auraient qu'une efficacité limitée contre les micro-organismes Acanthamoeba. Or, ces amibes (fréquemment présents dans l'eau douce, du robinet ou dans les piscines même chlorées) peuvent causer des graves infections oculaires (kératites amibiennes) pouvant aller jusqu'à la cécité.

« Frotter » les lentilles diminue les risques

Des chercheurs de l'Université Polytechnique de Hong-Kong ont évalué, pour les lentilles souples, quatre solutions multifonctions et un système désinfectant à base de peroxyde d'hydrogène. Ils ont également testé quatre solutions destinées aux lentilles rigides perméables au gaz. Tous ces produits ont été mis en contact avec trois espèces d'Acanthamoeba, pendant le temps préconisé par leur fabricant. Les résultats ont montré qu'aucune de ces solutions n'a obtenu une « réduction satisfaisante » de la viabilité de ces micro-organismes. En outre, la présence de protéines sur les lentilles réduit l'efficacité de ces produits sur les amibes.

Suite à ces résultats, les auteurs de l'étude rappellent l'importance, déjà connue, de ne pas nager en piscine lorsqu'on porte des lentilles de contact, et d'éviter absolument l'usage de l'eau du robinet pour rincer les lentilles ou leur étui. Ils préconisent par ailleurs aux porteurs de frotter leurs lentilles, même s'ils utilisent les solutions dites « no-rub » (sans massage).

Les enfants crèvent l'écran

23/02/2012 05:38

Douze jeunes élus du conseil municipal des enfants ont réalisé des affiches de prévention. Leur message sera placardé dans toutes les écoles de la ville.

Trois affiches ont été réalisées par les jeunes élus. Trois affiches ont été réalisées par les jeunes élus.

On a des copains qui regardent la télé, tapent en même temps sur leur clavier d'ordinateur, tout en jouant avec leur téléphone portable, racontent les jeunes élues du conseil municipal d'enfants venues présenter leur travail. Si tout le monde n'a pas ces dons d'ubiquité, tous les écoliers et collégiens ont l'habitude de naviguer sur Internet et de manier la souris ou la télécommande.

Engagés dans la commission Santé, solidarité et droits de l'enfant, présidée par Catherine Ruet – élue adulte –, douze conseillers municipaux jeunes ont donc réalisé trois affiches de prévention sur le thème des écrans et d'Internet. Au cœur de cette campagne de prévention : les problèmes de communication entre enfants et parents, lorsque l'écran s'interpose, les troubles musculo-squelettiques que peut provoquer l'utilisation prolongée de la souris et des manettes ; mais aussi la fatigue visuelle que cela induit. De cette campagne de prévention, Anaïs, Samantha, Zoé et Maureen ont notamment retenu qu' « il faut être à 30 cm de l'écran d'ordinateur ; que la pièce soit bien éclairée ; faire des pauses ; prendre l'air régulièrement ». Elles-mêmes, d'ailleurs, passent-elles beaucoup de temps devant les écrans ? « Devant l'ordinateur, oui. Moins devant la télé. » Un constat qui semble général : si les heures passées devant un écran ne diminuent pas, l'ordinateur prend peu à peu le pas sur la télévision.

à suivre

Les élus du conseil municipal d'enfants proposent également d'organiser un cours de gymnastique aquatique, à destination d'un groupe de pensionnaires des maisons de retraite de Châteauroux. La séance, d'une durée de 45 minutes, se déroulera à la piscine à vagues, samedi 12 mai, à 9 h 30. L'activité « bébés nageurs » se déroulera dans une autre partie du bassin. L'eau sera donc à 31 °. Une initiative qui permettra de rassembler différentes générations. Cette invitation s'adresse à toutes les personnes valides en bonne santé, même si elles ne savent pas nager. L'activité est gratuite.

Contact : tél. 02.54.08.34.85.

News du 24/01/2012 14:26
La Chine réglemente les lentilles plano-cosmétiques, l'Europe réfléchit...




La Chine va réguler la production et la vente des lentilles planes de couleur en les classant dans la liste des "dispositifs médicaux", selon une information publiée par nos confrères de Radio Chine International. Ces produits, qui ne sont pas destinés à corriger la vue, sont aujourd'hui de plus en plus utilisés et causent des problèmes de sécurité susceptibles de nuire à la santé des consommateurs, constate l'administration chinoise. Celle-ci a donc décidé d'en interdire la production et la vente aux entreprises qui n'auraient pas enregistré une licence appropriée. La Chine suit de peu le Canada, qui a également décidé de réglementer la vente de ces lentilles en novembre dernier : la proposition de loi du député Pat Davidson, soutenue par le gouvernement fédéral, prévoit elle aussi d'intégrer ces produits aux dispositifs médicaux et donc de réserver leur distribution à des professionnels habilités (opticiens et optométristes).

Qu'en est-il de la réglementation européenne ?

L'idée fait aussi son chemin sur le vieux continent où, à ce jour, les lentilles planes de couleur n'obéissent à aucune réglementation, et sont donc vendues sans prescription dans toutes sortes de commerces (supermarchés, magasins de cosmétiques, d'accessoires de mode, sites Internet...). Dans le cadre de la refonte des règles communautaires relatives aux dispositifs médicaux, la Commission européenne envisage elle aussi de réglementer la distribution de ces produits dans l'UE. Bruxelles prévoit la rédaction d'une nouvelle directive qui, entre autres, étendrait le champ d'application de la législation « à certains dispositifs invasifs à visée esthétique ». Cette mention vise notamment les lentilles planes de couleur qui entreraient alors dans le cadre juridique des dispositifs médicaux. Le cas échéant, leur distribution devra répondre aux mêmes règles que celles imposées aux lentilles correctrices : elles ne pourraient être vendues que sur prescription médicale par des professionnels habilités (en France, il s'agit des opticiens). Selon le calendrier, la nouvelle législation pourrait être adoptée dans le courant de l'année.


Depuis plus de dix ans les opticiens français dénonce le danger de ces lentilles vendu n'importe comment et par n'importe qui. Pour une fois la Chine est en avance dans ce domaine pour la santé oculaire des chinois.

Recherche : le glaucome serait (aussi) provoqué par les basses températures

News du 11/01/2012 12:16
Recherche : le glaucome serait (aussi) provoqué par les basses températures

Outre les facteurs génétiques, certains glaucomes pourraient être liés à l'environnement, notamment à la température ambiante et à l'exposition solaire. Une étude parue dans le journal Ophtalmology de janvier 2012 et portant sur 120 000 américains montre que le risque de contracter un glaucome exfoliatif varie selon la latitude.

Selon ces recherches, « ceux qui vivent au centre ou au sud des États-Unis ont respectivement 47 % et 75 % de risques en moins de développer la maladie que ceux vivant au nord ». Par ailleurs, les personnes d'origine scandinave ne présentent pas plus de glaucome que les autres aux Etats-Unis, alors même que la prévalence de cette pathologie est très importante dans les pays du nord de l'Europe : elle touche par exemple 20% des Islandais de plus de 60 ans, et 23% des Suédois, contre 1% des Australiens et 3% des Indiens.

La froideur de l'air mise en cause

Ces données tendent à montrer l'importance des facteurs environnementaux dans la survenue du glaucome exfoliatif. Mais lesquels ? Les résultats poussent à incriminer une forte exposition au soleil (mais c'est aussi le cas dans les pays du sud) et à des basses températures. Les scientifiques estiment cependant qu'il en existe d'autres. Notons par ailleurs que ce glaucome a également une origine génétique : la quasi-totalité des personnes atteintes présentent la même mutation du gène LOXL1.