CAPITAL M6 21 SEPTEMBRE 2014

"Vendeur de lunettes" vs "professionnel de santé"
Lundi, 22 Septembre 2014 09:36
Hier, lors de l'émission Capital sur M6, Philippe Peyrard, Directeur Général Délégué d’Atol a débattu avec Paul Morlet, fondateur du magasin Lunettes Pour Tous.
"Comment expliquer les prix chez les opticiens ?" C'était le titre d'un reportage suivi d'un débat queCapital, hier soir, a consacré à Paul Morlet, le fondateur de Lunettes pour Tous, ce concept qui permet, seulement à Paris pour l'instant, d'obtenir des lunettes à 35 euros en moyenne, et ce en dix minutes. Face à lui, le jeune entrepreneur de 23 ans avait Philippe Peyrard, directeur général délégué des Opticiens Atol, réseau dans lequel les produits sont en moyenne dix fois plus cher, comme l'a rappelé le présentateur. Très posé, l'échange entre les deux invités a remis sur la table des arguments précédemment évoqués dans les médias. Chacun a défendu sa vision de la distribution. À travers son modèle low-cost, Paul Morlet assure pouvoir et vouloir s'adresser à tous, en préservant la santé visuelle. C'est cette question qui, justement, laisse sceptique M. Peyrard pour qui Lunettes pour Tous et une enseigne traditionnelle "ne font pas le même métier". D'un côté il y aurait "un vendeur de lunettes" et de l'autre "un professionnel de santé". Et de filer la métaphore automobile : "Entre une Trabant et une Mercedes, vous allez d'un point A à un point B. Avec la Trabant vous n'irez pas dans le fossé, mais en Mercedes vous roulerez avec plus de confort et de sécurité". Ce qui laisse également perplexe M. Peyrard, ce sont les ambitions de développement de Lunettes Pour tous : Paul Morlet veut en effet ouvrir une quinzaine de boutiques d'ici à 2015 partout en France. Or, pour M. Peyrard, autant le concept marche dans la capitale, autant, en province, il pense que cela ne fonctionnera pas forcément. Réponse du jeune patron : "Je suis sûr que les consommateurs sont prêts à faire quelques kilomètres pour économiser 400 euros sur leur facture".



      J'ai vu ce reportage et ce débat. Plusieurs remarque:

   -Contrairement à ce que dit Monsieur Morlet qui ne doit pas être allé de sa vie chez un opticien et qui ne porte pas de grosse correction comme moi de puis longtemps, jamais quand je suis entré chez un opticien il m'a demandé ma carte mutuelle et ma carte vital en premier et moi même je ne demande pas, c'est bien l'ordonnance que je demande.

   - Deuxièmement avec seulement la carte mutuelle nous n'avons pas le remboursement mutuelle pour les lunettes. C'était sous entendu que les opticiens font les lunettes en fonction de la mutuelle. Faux.

   -Je ne prend pas une heure à deux heures avec le client pour rien. Les deux clients qui voulaient savoir les garantie si leurs progressifs ne leur allaient pas n'ont pas eu une réponse satisfaisante. Entendre dire que si cela venait de leur faute à cause du centrage mal fait cela veut dire que tout autre problème ne seras pas réglé. Ont-il les compétence pour cela?

   Voilà quelque piste de réflexion sur ces lunettes à 10 euros et j'en ai d'autre dont vous pouvez venir me poser au magasin.


News du 25/08/2014 08:54
Marge des opticiens : la vérité enfin dévoilée dans la presse grand public !


A partir des chiffres avancés dans l'enquête Que Choisir d'avril 2013 pointant du doigt les « marges exorbitantes » des opticiens*, le magazine Pleine Vie publie dans son supplément de septembre une page consacrée aux prix de l'optique. Surprise ! Alors que l'association consumériste soulignait « un taux de marge 233% atteignant même 317% en moyenne sur les verres avec 70% du prix de vente hors taxes d'une paire de lunettes servant à rémunérer les opticiens », le mensuel dédié aux plus de 50 ans conclut une marge nette de 5,8%, comme nous l'indiquons depuis des mois

Nos confrères de Pleine Vie ont ainsi mis en avant une autre dimension des chiffres publiés par l'association de consommateurs. Ils ont décortiqué la part revenant à l'exploitation du magasin à hauteur de 275 euros pour une paire à 470 euros, soit 58% du prix. Ainsi, si cette dernière s'élève « à plus de la moitié de la facture », ils précisent qu'elle se décompose en 4 postes pour une marge nette finale de 28 euros (5,8%). Le reste servant à financer :
- les charges de fonctionnement : 139 euros soit 29,3% ;
- le marketing : 60 euros soit 12,6% ;
- la prestation de l'opticien (en moyenne 2 heures par client) : 48 euros soit 10,1%.
Autre constat, le grand gagnant est finalement l'Etat avec 77 euros de TVA.
Les chiffres publiés par Pleine Vie viennent donc appuyer l'argumentaire de la profession. Rappelons qu'en réponse à l'enquête Que Choisir, le Syndicat des opticiens entrepreneurs (SynOpe) avait déjà tapé du poing sur la table en stipulant que « le taux de marge brute (comptable) réalisé par les opticiens est compris entre 55 et 63%, pour aboutir à un taux de marge nette situé entre 5 et 7% »
Mieux comprendre la vision grâce aux mantes religieuses
Mardi, 29 Avril 2014 10:07
Certains insectes peuvent-ils améliorer nos connaissances sur la vision ? Oui, affirment des chercheurs qui testent actuellement des lunettes 3D sur une mante religieuse.
Outre-manche, des chercheurs de la Newcastle University conduisent une expérience pour le moins insolite sur laquelle ils viennent de lever une partie du voile. Dans un communiqué, l'université a présenté ce nouveau programme de recherche qui "vise à comprendre la vision 3D chez la mante religieuse, le seul invertébré connu pour avoir ce type de vision" et de "la comparer avec la vision chez l'homme". "Analyser comment la mante voit en trois dimensions pourrait nous donner des indices sur la façon dont la vision 3D a évolué et conduire à de nouvelles approches" notamment en robotique, ajoute le communiqué. Disposant de plus d'un million d'euros pour conduire ces recherches, les scientifiques ont ainsi mis au point des lunettes 3D spécifiques pour leur mante religieuse. "Des morceaux de 5 millimètres ont été découpés dans des verres de lunettes 3D puis collés sur les mantes religieuses avec de la cire d'abeille. Les mantes religieuses sont ensuite placées devant des films et leurs réactions au mouvement sont ensuite observées", détaille le Dr Vivek Nityananda, un des chercheurs associés à cette étude, avant d'ajouter : "Beaucoup de choses attendent d'être découvertes [dans le mécanisme de la vision 3D, ndlr]. Si nous constatons que la façon dont les mantes voient en 3D est très différente de la nôtre, alors cela pourrait ouvrir toutes sortes de possibilités pour créer des algorithmes beaucoup plus simples pour la programmation de la vision 3D des robots".
Les industriels de l'optique interpellent le Premier Ministre
Lundi, 28 Avril 2014 13:26
Menace sur l'emploi, pression sur le pouvoir d'achat, santé à deux vitesses, désavantage concurrentiel… Dans une lettre ouverte à Manuel Valls, les membres du Groupement des Industriels et Fabricants de l'Optique dénoncent une nouvelle fois le projet de plafonnement des remboursements optiques.
Le 8 avril dernier, à la tribune de l'Assemblée nationale, Manuel Valls (photo) faisait sa déclaration de politique générale devant les parlementaires. Dans l'Hémicycle, il se posait en Premier ministre protecteur et soutien des entreprises françaises face à la concurrence mondiale. Poudre aux yeux ? Pour les industriels de l'optique réunis au sein du Gifo il y a en tout état de cause un décalage entre le discours de Manuel Valls et les actes du gouvernement. Voilà pourquoi ils ont décidé de l'interpeller publiquement à travers une lettre ouverte parue hier dans Le Journal du Dimanche. Ce qu'ils pointent du doigt ? Encore et toujours le projet de plafonnement des remboursements optiques. "Depuis plusieurs semaines, notre avenir est suspendu à une mesure unilatérale du ministère de la Santé. Concrètement, il s'agit de subventionner les mutuelles pour les contraindre à moins bien rembourser les lunettes", dénoncent d'emblée les signataires de ce courrier. Pour eux, une telle disposition entre en totale contradiction avec "chacune des priorités" que le Premier ministre a exposées devant la représentation nationale début avril. Et les membres du Gifo d'énumérer point par point ce qui leur apparaît incohérent : que ce soit en termes d'emploi, de pouvoir d'achat, de justice sociale ou de redressement des comptes publics, le plafonnement des remboursements des frais d'optique est selon eux la plus mauvaise des options. Pure corporatisme, diront certains. Un reproche que les signataires anticipent en se défendant par avance d'être dans une démarche de préservation "d'avantages acquis. Il s'agit du cri d'alarme d'entrepreneurs qui veulent pouvoir continuer à faire leur métier dans des conditions de concurrence équitable". Face à la menace qu'elle ferait selon eux peser sur toute la filière hexagonale, les industriels de l'optique demandent donc à Manuel Valls de "reconsidérer cette mesure".
"Repousser les limites techniques du verre"
Lundi, 28 Avril 2014 09:00
35 millions d'euros et deux ans de travaux auront été nécessaires pour faire sortir de terre le Centre Innovation et Technologies d'Essilor. C'est ici que les verres de demain verront le jour, revendique le groupe.
Paul du Saillant, directeur général adjoint d'Essilor, l'affirme haut et fort : "Le coeur de la recherche-développement d'Essilor est ici". Ici, c'est-à-dire à Créteil, où le groupe a inauguré le 24 avril son Centre Innovation et Technologies (CI&T), qu'il présente comme le "plus grand campus mondial privé dédié à la recherche et l'innovation de l'optique ophtalmique". C'est en effet dans le Val de Marne que ce centre a ouvert à l'automne dernier après deux ans de travaux et 35 millions d'euros d'investissements. "Ce nouveau centre constitue une formidable plateforme pour inventer et développer les verres, matériaux et traitements du futur qui permettront d’ouvrir de nouveaux horizons en matière de correction et de protection de la vue, et de relever le défi de la prévention et de la santé visuelle", a déclaré Hubert Sagnières, Président-directeur général d’Essilor, pour officialiser l'existence d'un site au sein duquel près de 900 personnes s'affairent, principalement des équipes de chercheurs et d'ingénieurs. "Ce CI&T a pour objectif de repousser les limites techniques du verre ophtalmique afin de mieux répondre et anticiper les besoins des consommateurs. Le regroupement sur un même site des équipes et des expertises de recherche et d’ingénierie favorisera les échanges et l’accélération des projets, ainsi que la mise sur le marché de nouveaux produits et de nouvelles technologies", commente la direction du groupe qui rappelle par ailleurs que ce nouveau campus vient compléter un dispositif mondial de R&D comprenant deux autres centres, de moindre envergure cependant, basés l'un à Dallas et l'autre à Singapour.
Lu dans la presse le 30/01/2014 16:20

Le chiffre d'affaires du e-commerce bondit de 13,5% en 2013

Malgré un contexte économique tendu, les Français continuent d'acheter, mais sur Internet. Selon le bilan annuel de la Fédération e-commerce et vente à distance (Fevad), le chiffre d'affaires de ce secteur a atteint 51 milliards d'euros l'année dernière, en progression de 13,5%.

Si les achats sont moins élevés, ils sont en revanche plus fréquents. Le rapport publié ce jeudi 30 janvier nous apprend qu'en 2013, les Français ont effectué plus de 600 millions de transactions. Cette augmentation de 17,5% est en partie le résultat des ventes réalisées durant les fêtes de Noël. Même si le nombre d'acheteurs a augmenté de 5%, le panier moyen en ligne serait en revanche moins élevé, à hauteur de 84,5 euros contre 87,5 euros en 2012.

Le succès des ventes en ligne a entraîné la création de 20 000 nouveaux sites de e-commerce l'année dernière. Le marché français a désormais dépassé les 138 000 sites actifs.
News du 04/02/2014 11:59

Une lentille tactile rendrait la « vue » aux malvoyants

Selon une information recueillie par le site Wired, un chercheur d'origine israélienne aurait mis au point un prototype de lentille de contact qui, par de légers contacts avec le globe oculaire, serait en mesure de faire comprendre au cerveau ce que la personne est en train de regarder. La découverte est due à Zeev Zalevsky, chef du service optique à l'Université Bar Ilan (Israël), qui a eu l'idée de faire délivrer par une lentille de petits signaux « tactiles » qui vont toucher et laisser des « empreintes » sur la cornée. Le cerveau pourra ensuite « lire » les images.

Le principe fonctionne simplement : reliés par ondes, une caméra ou un téléphone portable envoient une image à la lentille, laquelle traduit ensuite le visuel en signaux tactiles. La lecture de la lentille est décryptée par le cerveau de l'utilisateur afin que ce dernier comprenne ce qu'il regarde.

Pour l'heure, le prototype du professeur Zalevsky n'a pas encore reçu d'autorisation pour un essai clinique sur l'homme, mais il a déjà mis au point un autre système employant cette fois de l'air projeté sur la cornée. A l'aide d'une paire de lunettes et de petits tubes d'air, le scientifique a testé la réactivité de la cornée en alternant différents jets d'air et obtenu de très bons résultats chez les participants malvoyants qui ont su identifier des formes avec 90% de précision.

« Il est beaucoup plus simple d'obtenir l'approbation pour faire les tests sur la cornée avec de l'air. En revanche, pour la stimulation électrique de l'oeil, l'autorisation réglementaire est plus complexe à obtenir, cela prendra du temps », a expliqué le professeur dans une interview à Wired. 
News du 04/02/2014 16:50


Près de 30% d'adolescents portent des lunettes ou des lentilles


Dans le cadre de son rapport sur « La santé des adolescents scolarisés en classe de troisième », la Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques (Drees) note qu'aujourd'hui 28% d'entre eux portent un équipement optique. « La prévalence des troubles de la vision corrigés chez les enfants varie selon le milieu social : ceux dont au moins un des parents est cadre sont 33% à porter des verres ou des lentilles correctrices contre 22% pour les enfants d'ouvriers », précise ses auteurs.

Cette différence ne signifie pas seulement que les enfants de cadres ont plus de troubles visuels que ceux des ouvriers, mais qu'il y a aussi un défaut de dépistage et de prise en charge dans les milieux les moins favorisés. « On constate en effet que, parmi les enfants sans lunettes, ceux d'ouvriers ont plus souvent une myopie détectée lors de l'examen médicale en troisième que les enfants de cadres (10% contre 6%) ».

Rappelons que la Drees notait déjà en octobre dernier que 25% des élèves de CM2 sont porteurs de lunettes ou de lentilles. Une proportion qui est restée identique à celle observée en 2005 et 2002. Toutefois, « 6,5% des élèves sans lunettes ont une acuité visuelle de loin anormale ».
Lu dans la presse le 31/01/2014 12:11

Lissac sensibilise les pédiatres sur leur rôle dans le développement visuel des enfants
A l'occasion de la 18ème rencontre de pédiatrie pratique, du 31 janvier au 1er février à Paris, « l'opticien des enfants » sensibilise les pédiatres sur leur rôle dans le suivi du bon développement de la vision des tout petits. Leur investissement dans ce processus est « primordial », insiste Lissac.

Leur intervention, notamment le test de la pupille (observation du comportement du très jeune enfant lorsqu'il est exposé à la lumière), permet de déceler précocement certains défauts visuels, comme le strabisme ou l'amblyopie. Détectés tôt, ils pourront être traités plus efficacement.

Rappelons que chez l'enfant, la vision se construit lentement, selon un processus de développement qui s'étale sur une quinzaine d'années environ. C'est pourquoi, porter une attention particulière à leurs yeux est nécessaire. La période de vulnérabilité oculaire culmine jusqu'à l'âge de 2 à 3 ans, puis diminue progressivement jusqu'à 12 ans. « C'est la raison pour laquelle l'équipement optique des enfants doit répondre parfaitement aux demandes de l'ophtalmologiste et de l'orthoptiste », souligne Lissac. Correctement mis en oeuvre, il constitue le seul traitement thérapeutique indispensable au bon développement visuel des plus jeunes.
Pour rester informer des réalités. 


News du 05/02/2014 11:56

Malakoff Médéric alerte ses adhérents sur une soi-disant augmentation des dépenses d'optique

Dans son dernier bulletin d'information périodique adressé à ses assurés, Malakoff Médéric alerte sur des « dépenses d'optique qui sont de plus en plus élevées ». Pour l'organisme complémentaire, « ce poste pèse de plus en plus lourd » et « il y a une incidence significative sur le montant des cotisations ». Renouvellement, fraude et réseau de soins, Malakoff Médéric donne plusieurs conseils à retenir pour les porteurs afin que chacun soit « vigilant à ce sujet ».

Ainsi, pour éviter que les dépenses d'optique ne gonflent de trop, la complémentaire estime que « le renouvellement de lunettes n'est pas nécessaire chaque année. Si votre vue ne change pas, sachez qu'un équipement optique est conçu pour durer 3 ans », explique-t-elle. Dans le cas où l'acuité visuelle aurait évolué, « il est tout à fait possible de conserver la même monture avec vos nouveaux verres ». Elle rappelle que « les lunettes solaires, même correctrices, ne sont généralement pas remboursées » et qu'il ne faut pas accepter « les arrangements abusifs voir illégaux ». Malakoff Médéric prévient : « les contrôles antifraude deviendront systématiques en 2014 » et ses assurés risqueraient « d'avoir des comptes à rendre ». Enfin, « pour tout achat en optique », l'organisme conseille de « privilégier l'un des 4 600 opticiens » de son réseau Kalivia, avec lesquels il « a négocié des services de qualité à des tarifs privilégiés ».

Rappelons qu'en mai dernier, Guillaume Sarkozy, délégué général de Malakoff Médéric, confiait à nos confrères de Challenges, faire « baisser les prix optiques de plus de 25% » avec 500 000 équipements réalisés en 2012*. « Aujourd'hui, plus d'un bénéficiaire sur deux choisit de renouveler son équipement optique chez un professionnel de santé membre de Kalivia », précise Malakoff Médéric et l'Union Harmonie Mutuelles à l'origine du réseau. Ils estiment l'économie moyenne réalisée par les porteurs à hauteur de 100 euros pour l'achat d'une paire de lunettes de marque.

Mais alors que les Ocam dénoncent l'inflation des tarifs pratiqués par les opticiens, les indices des prix de l'Insee contredisent ce constat. Celui de l'optique a en effet progressé de 0,8% en 2012, alors que dans le même temps l'indice général des prix a lui grimpé de 2%. Soulignons encore que celui des prix des assurances complémentaires santé a grimpé de 5,4% !