News du 19/11/2010 09:59
Envoyé spécial : des chiffres 'pas très nets'



Le reportage "Des lunettes pas très nettes" diffusé hier soir dans Envoyé Spécial dénonçait les marges exorbitantes et les pratiques frauduleuses des magasins d'optique. Mais pour faire sa démonstration, le journaliste n'a pas hésité à s'appuyer sur des chiffres plutôt approximatifs.


Des raccourcis hâtifs

Le reporter Sylvain Louvet met par exemple en avant le "succès" de la vente en ligne, affirmant que 10% des lunettes seraient vendues désormais via Internet. On a bien du mal à savoir d'où sort ce chiffre, aucune donnée précise n'étant encore disponible. Le journaliste prend certainement en compte les solaires et les lunettes de sport dans son savant calcul, mais ne les mentionne à aucun moment (selon le dernier Baromètre Bien Vu - Gallileo Business, 20% des personnes interrogées ont déjà acheté des solaires en ligne, et 6% des lunettes de vue).

Autre surprise : la profession serait en plein boom économique. Rappelons que le chiffre d'affaires moyen des magasins d'optique était de 532 000 euros par magasin en 2009 (derniers chiffres disponibles), en quasi stagnation depuis 2007. Car, si le marché progresse de plus 3% par an, le nombre de points de vente augmente lui aussi régulièrement (+4,8% en 2009).


Une fraude colossale ?

Interrogé par les deux présentatrices sur l'ampleur de la fraude, le journaliste estime qu'elle a pris des "proportions considérables" au cours des dernières années et qu'elle représenterait "plusieurs millions d'euros" par an. Avec un marché estimé à 5,3 milliards d'euros en 2008, cela signifierait que la fraude toucherait tout au plus 1 à 2% du volume d'affaires des opticiens. Moins "colossal" que prévu...

Les seuls véritables chiffres dont nous disposons concernent les factures. Dans une étude réalisée début 2010 par Gallileo Business Consulting, la CDO estimait que 20% des porteurs de lunettes ont bénéficié d'un arrangement de facture, les trois quarts étant réalisés à la demande du client !


News du 25/11/2010 17:58
Les Ophtalmologistes de France défendent les opticiens contre les attaques médiatiques


Suite aux différents reportages et articles ternissant l'image des opticiens, le Snof (Syndicat national des ophtalmologistes de France) a décidé de défendre la profession. "Il est devenu courant - et impuni - dans les médias de dénigrer les opticiens en bloc. C'est inadmissible, même si, comme dans toutes les professions, des critiques peuvent être adressées à certains. Les ophtalmos n'ont jamais participé à ces opérations systématiques et refusent d'être utilisés ou instrumentalisés en ce sens" explique le syndicat dans un communiqué. En effet, le récent reportage d'Envoyé Spécial présentait un ophtalmologiste "de mèche" avec un opticien, établissant des ordonnances à des emmétropes pour obtenir la prise en charge de solaires afocales.

"Les complémentaires santé peuvent-elles vraiment se plaindre ?"

Le Snof indique :

- "Les ophtalmo s'engagent à soutenir leurs partenaires opticiens contre tous les amalgames, la majorité "méritant notre estime et notre confiance"".

- "Certains groupements d'opticiens, chevaliers blancs autoproclamés, ne respectent pas eux-mêmes les textes de façon consciente et répétée, ce qui donne une fausse image de l'opticien. Les ophtalmologistes s'engagent à dénoncer les pratiques abusives et à alerter leurs patients."

- "L'implication croissante des complémentaires santé dans le choix des équipements visuels remboursés ne constitue en aucun cas une garantie de meilleur choix pour le patient. Les mutuelles ne peuvent pas indéfiniment et impunément faire passer le remboursement d'un simple bien de consommation pour une authentique garantie santé. Peuvent-elles vraiment se plaindre que leurs affiliés comprennent leur contrat comme un droit à dépenser une somme budgétisée à l'avance ?"

Le syndicat précise cependant que l'augmentation du nombre de diplômés "fragilise la profession". Il soutient ainsi les opticiens qui plaident pour la mise en place d'un numérus clausus pour le BTS OL et souhaitent se doter d'une certification.


News du 03/11/2010 10:08
Que Choisir et Le Parisien pointent les lacunes de la vente d'optique sur Internet


"Du changement en vue". C'est sous ce titre que le mensuel consommateurs Que Choisir consacre une double page de son édition de novembre à l'optique sur Internet. Dans son édition d'aujourd'hui 3 novembre, Le Parisien réserve lui aussi un dossier complet à ce sujet, soulignant "le grand flou des ventes de lunettes sur Internet". Une fois n'est pas coutume : les deux journaux ne focalisent pas sur l'aspect "prix" mais souligne les risques inhérents à l'achat en ligne. "On peut en effet acheter des lentilles sans ordonnance, ou commander des verres pour de grosses corrections visuelles qui nécessitent de voir un professionnel. A l'arrivée, on peut payer cher l'addition, de simples maux de têtes à l‘infection oculaire" avertit Le Parisien.

L'essayage à distance reste imparfait

Que Choisir pointe prioritairement le défaut d'essayage de l'équipement. Le magazine démonte les arguments d'essayage en ligne à partir d'une photo du porteur. "Un cliché figé n'est pas toujours fidèle à un visage en mouvement. Et l'intérêt est tout simplement inexistant quand, sur la plupart des sites, on peut faire varier à loisir la taille de la monture" argumente l'article. Quant à la solution mise en place par certains e-opticiens, qui proposent l'envoi à domicile des montures pour essayage, "cela coûte à chaque fois quelques euros, ce qui renchérit d'autant le prix final des lunettes".

Des prises de mesure imprécises

Le magazine souligne également les problèmes liés à la prise de mesure à distance. "Dans le circuit traditionnel, tout est relevé de façon précise en magasin. Par Internet, la manoeuvre est plus délicate". Si les sites conseillent de demander son écart pupillaire à l'ophtalmologiste, Que Choisir rappelle que "celui-ci n'est pas tenu de les fournir". Le faire mesurer dans un magasin d'optique n'est pas plus évident. "A l'arrivée, c'est l'opticien de quartier qui fait le sale boulot" commente dans Le Parisien Gilles Cyrot, ophtalmologiste. Que Choisir critique par ailleurs la méthode qui consiste à envoyer à l'e-opticien une photo de son visage avec une règle graduée sur le front. "Ce n'est fiable que pour certaines corrections. Les myopies au-delà de - 5 et les hypermétropies au-delà de +5 appellent des mesures complémentaires" explique Henri-Pierre Saulnier, président de l'UDO (Union des Opticiens), à Que Choisir. Egalement interviewé par Le Parisien, il ajoute : "pour les verres progressifs, très techniques, ça trouve ses limites".

"L'idée que tout est possible par Internet en matière d'optique n'a pas encore trouvé de démonstration éclatante" conclut Que Choisir. Faisant le même constat, Le Parisien donne 4 conseils à ses lecteurs : éviter le premier achat, vérifier que son ordonnance a moins de 3 ans, privilégier les sites agréés par la Sécurité sociale et ne pas utiliser ce mode de distribution pour les grosses corrections.

Suite à cette analyse venez faire vos lunettes à l'Optique Champerret

News du 29/10/2010 14:40
Lunettes prémontées : une nouvelle étude souligne des effets nuisibles sur la santé visuelle




Les lunettes prémontées entraîneraient "fatigue oculaire, vision trouble ou double, et maux de tête". C'est ce que révèle une enquête réalisée par la presse consommateur d'outre-Manche. La rédaction du magazine Which (l'équivalent britannique de 60 millions de consommateurs ou de Que Choisir) a récemment testé des "lunettes de lectures" achetées dans des pharmacies et des supermarchés : la moitié d'entre elles présentaient de "graves lacunes" susceptibles de déclencher des troubles visuels.


Des centres optiques mal positionnés


Les prémontées à forte correction (+3,5 et +4) sont les plus décriées : les experts ont décelé sur ces modèles des erreurs de correction, ainsi qu'un écart important entre les hauteurs des centres optiques. "Cela peut engendrer des problèmes oculaires, voire une inclinaison de la tête" souligne le magazine. D'autres paires présentaient une distance trop importante entre les centres optiques, "ce qui oblige les muscles oculaires à s'adapter et pourrait causer des problèmes au porteur lorsqu'il s'équipera d'un équipement aux verres bien centrés". Enfin, Which a repéré des montages mal effectués, pouvant conduire les verres à se désolidariser de la monture.


Le magazine a par ailleurs sondé des porteurs de prémontées : 25% d'entre eux les utilisent pour des tâches "actives", telles que le bricolage ou la marche. Les spécialistes estiment que ce genre d'équipement n'est pas adapté à de telles activités, qui impliquent par exemple de monter sur une échelle. "Des accidents graves pourraient avoir lieu" estiment-ils.
Il est donc important après la lecture de cette étude, De venir chez l'opticien et donc à l'optique Champerret pour réaliser vos lunettes. N'attendez pas.

LED


News du 26/10/2010 12:08
Les éclairages à LED nocifs pour les yeux : sensibilisez vos clients !



Plébiscités pour leur faible consommation, la longueur de leur durée de vie et leur puissance lumineuse, les éclairages à LED (diodes électroluminescentes) sont de plus en plus utilisés : on les retrouve aujourd'hui dans les feux de signalisation, de véhicules, les éclairages domestiques... Mais, selon un rapport publié aujourd'hui par l'Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail), ces éclairages présentent des risques pour la rétine.


"Dommages photochromiques" sur populations à risque


"Les principaux risques sanitaires associés à l'éclairage par LED résultent de leur très grande luminance associée à un spectre d'émission particulier, riche en lumière bleue", pouvant être responsable de "dommages photochromiques" note le rapport. Trois populations particulièrement sensibles aux risques liés à la lumière bleue ont été identifiées :


- les enfants (transparence du cristallin) et les aphakes (sans cristallin) ou pseudophakes (cristallin artificiel) qui ne filtrent pas ou peu les longueurs d'onde


- les personnes sensibles à la lumière du fait de certaines maladies oculaires et cutanées, qui consomment des substances photo-sensibilisantes...


- les personnes exposées aux LED : éclairagistes, métiers du spectacle...


Le rapport évoque par ailleurs la possibilité d'un lien avec l'apparition ou l'aggravation d'une DMLA.


Limiter les risques en attendant des mesures de précaution



Un tiers des LED présents sur le marché présentent selon le rapport un "risque modéré" de niveau 2 (sur une échelle de 0 à 3). L'Anses préconise ainsi d'éviter ce type d'éclairage dans les écoles, les crèches ou dans les jouets, d'équiper les travailleurs à risques de lunettes de protection et de prévenir les personnes sous traitement photo-sensibilisant.


L'agence demande également aux fabricants de "concevoir des systèmes qui ne permettent pas la vision directe du faisceau émis par le LED" et de "n'autoriser que les systèmes sans risque ou à risque faible pour les phares automobiles". Pour améliorer l'information du consommateur, elle réclame un "étiquetage compréhensible et pertinent (puissance, tension, température de couleur...)" et un marquage du groupe de risque photobiologique. L'Anses recommande enfin d'approfondir les recherches sur ce dossier pour mieux évaluer l'impact sanitaire de l'exposition aux LED.


salon de L'auto


News du 21/10/2010 16:17

20% des conducteurs testés par l'Asnav au Mondial de l'Auto ont un défaut visuel non ou mal corrigé

L'édition 2010 du Mondial de l'Automobile a fermé ses portes dimanche 17 octobre, après deux semaines d'exposition. L'Asnav (Association nationale pour l'amélioration de la vue), présente pour la seconde fois sur cet évènement afin de sensibiliser les conducteurs à l'importance de la vision au volant, a testé les capacités visuelles de 5 200 visiteurs. Selon les premières analyses, 20% d'entre eux sont repartis avec un carton rouge : leur vue n'était pas ou pas correctement corrigée. "Ce résultat ne montre pas d'amélioration sensible des données que nous collectons depuis presque 20 ans" note l'Asnav.

Absence de prévention ou équipements inadaptés
L'association distingue deux principaux cas de figure :

- chez les plus jeunes, il s'agit, le plus souvent, d'une totale absence de prévention dans le domaine de la santé visuelle, allant même jusqu'à des amblyopies non dépistées.

-chez les plus de 50 ans, il s'agit soit d'équipements anciens qui ne sont plus adaptés, soit d'absence de correction en vision de loin.


Toutes les personnes concernées ont été sensibilisées par les huit opticiens mobilisés pour l'opération, et devraient consulter rapidement un ophtalmologiste. L'Asnav souhaite que "les nouvelles dispositions du Code de la Route (arrêté du 31 août 2010) permettent à l'avenir à tous les conducteurs d'avoir une meilleure appréhension de leurs capacités visuelles avant de prendre le volant". Ce texte dispose en effet que "tout candidat à un permis de conduire devra subir les examens appropriés pour s'assurer qu'il a une acuité visuelle compatible avec la conduite des véhicules à moteur". Cet examen ne présente pas de caractère obligatoire, mais relève de la responsabilité de chaque candidat. "S'il y a une raison de penser que le candidat n'a pas une vision adéquate, il devra être examiné par une autorité médicale compétente", ajoute l'arrêté.



Sur le stand de l'Asnav, les visiteurs du Mondial de l'Automobile pouvaient faire tester leur vue et vérifier leur temps de réaction, sur un simulateur de conduite, face à des stimulations lumineuses.
La statistique est la même qu'il y a 2 ans. Pas d'amélioration, c'est inquiétant. Pas de prise de conscience de ce problème. Venez au magasin de l'optique Champerret pour un examum et trouvez la solution au problèmes. La vue est importante pour la conduite.


News du 05/10/2010 14:18
Le ministre des Transports salue l'action de l'Asnav au Salon de l'Auto


Dominique Bussereau, ministre des Transports, s'est rendu ce matin sur le stand de l'Asnav au Mondial de l'Automobile, où il a été accueilli par Bertrand de Limé, vice-président de l'association. Le ministre a salué le travail réalisé par l'Asnav en matière de prévention routière.


Jusqu'au 17 octobre prochain, l'association mène campagne en faveur de la vue au volant, en proposant aux visiteurs du salon d'effecteur un examen de vue sur les Ergovision d'Essilor, et d'évaluer leurs réflexes sur un simulateur de conduite. Nouveauté cette année, les conducteurs doivent réagir à des signaux lumineux tout au long du parcours virtuel. En comparant leurs résultats à ceux des examens visuels, l'Asnav espère établir des corrélations entre capacités visuelles et temps de réaction à des stimuli extérieurs.


Une centaine de tests a été réalisée dès le premier week-end, l'objectif initial de l'Asnav pour la durée du salon, signe de l'enthousiasme des visiteurs.


News du 20/09/2010 17:56
L'Asnav à la rencontre des conducteurs au Salon de l'Auto

L'Asnav (Association nationale pour l'amélioration de la vue) diffusera son message de prévention auprès des visiteurs du prochain Salon de l'Auto. Lors de la présentation du programme, Bertrand Roy, président de l'association, a explicité le contenu de l'arrêté, à peine entré en vigueur, qui responsabilise le futur automobiliste en matière de vision (voir news en relation).



Bertrand Roy s'est félicité que l'arrêté aille dans le sens d'une "responsabilisation des Français" : "tout conducteur doit prendre lui-même les mesures pour s'assurer que sa vision est compatible avec la conduite", s'est-il satisfait, en rappelant que les possibilités de contrôle sont nombreuses et qu'il existe des équipements à tous les prix.


Du 2 au 17 octobre prochain, lors du Salon de l'Automobile, l'Asnav proposera aux visiteurs d'effecteur un examen de leur vue et d'évaluer leurs réflexes sur un simulateur de conduite. Nouveauté cette année, les conducteurs devront réagir à des signaux lumineux tout au long du parcours virtuel. En comparant ces résultats à ceux de l'examen visuel, des corrélations entre capacités visuelles et temps de réaction à des stimuli extérieurs pourront être établies.


Côté communication, le message de l'Asnav sera relayé sur les ondes de France Bleu, avec près de 140 spots diffusés entre le 29 septembre et le 15 octobre. Le vendredi 8 octobre, au Salon de l'Auto, Bertrand Roy participera à un débat sur "La vue au volant", organisé sur le stand de la radio. Autoroute Info diffusera également le message de l'Asnav et organisera plusieurs débats auxquels l'association participera.


Rappelons que 8 millions de Français conduisent avec un défaut visuel mal ou non corrigé. Parmi eux, plus d'un million se déplace en voiture avec une vue inférieure aux 5/10ème requis par le Code de la route.


Pour rappel.



News du 16/10/2008 14:03



Mondial de l'Auto : 20% des personnes testées par l'Asnav repartent avec un carton rouge


Depuis l'ouverture du Mondial de l'Automobile, l'Asnav (Association nationalepour l'amélioration de la Vue) a testé sur son stand la vue de plus de 2000 personnes.Près de 20% d'entre elles sont repartis avec un carton rouge les incitant àconsulter au plus vite un ophtalmologiste. Un grand nombre d'entre eux avaient notammentune acuité binoculaire inférieure au 5/10ème requis par le Code de la route. Suite à ce résultat, l'Asnav rappelle qu'aucun test visuel n'est prévu pour les conducteurs,alors même que 94% des Français sont favorables à ce contrôle avant l'obtention du permis de conduire.



Des tests visuels périodiques au cours de la vie des conducteurs sont également plébiscitéspar 91% des citoyens*. Ces résultats, issus du Baromètre 2008 de la santé visuelle des Français,sont confirmés sur le stand de l'Asnav, où de nombreux visiteurs signent le manifeste mis à leurdisposition en faveur de l'instauration d'un contrôle de la vue pour les candidats au permisde conduire (une législation européenne devrait le rendre obligatoire pour tous les Etats membres d'ici à 2012, mais la France pourrait anticiper ce délai). "Notre présence au Mondial de l'Automobile permet de sensibiliser et d'engager le dialogue entreles opticiens et les visiteurs, et nous préférons privilégier la qualité de l'échange plutôt quele nombre de tests effectués" précise Catherine Jégat, responsable des opérations de l'Asnav.


L'association reste présente sur le salon jusqu'à sa clôture, le 19 octobre.


Espérons que les résultats seront meilleur cette année.



LA CONDUITE ET LA VUE


News du 21/10/2010 16:17
20% des conducteurs testés par l'Asnav au Mondial de l'Auto ont un défaut visuel non ou mal corrigé

L'édition 2010 du Mondial de l'Automobile a fermé ses portes dimanche 17 octobre, après deux semaines d'exposition. L'Asnav (Association nationale pour l'amélioration de la vue), présente pour la seconde fois sur cet évènement afin de sensibiliser les conducteurs à l'importance de la vision au volant, a testé les capacités visuelles de 5 200 visiteurs. Selon les premières analyses, 20% d'entre eux sont repartis avec un carton rouge : leur vue n'était pas ou pas correctement corrigée. "Ce résultat ne montre pas d'amélioration sensible des données que nous collectons depuis presque 20 ans" note l'Asnav.
Absence de prévention ou équipements inadaptés
L'association distingue deux principaux cas de figure :
- chez les plus jeunes, il s'agit, le plus souvent, d'une totale absence de prévention dans le domaine de la santé visuelle, allant même jusqu'à des amblyopies non dépistées.
- chez les plus de 50 ans, il s'agit soit d'équipements anciens qui ne sont plus adaptés, soit d'absence de correction en vision de loin.
Toutes les personnes concernées ont été sensibilisées par les huit opticiens mobilisés pour l'opération, et devraient consulter rapidement un ophtalmologiste. L'Asnav souhaite que "les nouvelles dispositions du Code de la Route (arrêté du 31 août 2010) permettent à l'avenir à tous les conducteurs d'avoir une meilleure appréhension de leurs capacités visuelles avant de prendre le volant". Ce texte dispose en effet que "tout candidat à un permis de conduire devra subir les examens appropriés pour s'assurer qu'il a une acuité visuelle compatible avec la conduite des véhicules à moteur". Cet examen ne présente pas de caractère obligatoire, mais relève de la responsabilité de chaque candidat. "S'il y a une raison de penser que le candidat n'a pas une vision adéquate, il devra être examiné par une autorité médicale compétente", ajoute l'arrêté.
Sur le stand de l'Asnav, les visiteurs du Mondial de l'Automobile pouvaient faire tester leur vue et vérifier leur temps de réaction, sur un simulateur de conduite, face à des stimulations lumineuses.

News du 17/09/2010 17:39
Les futurs automobilistes devront 's'assurer' que leur acuité visuelle est compatible avec la conduite

Avant de se présenter à l'examen, les candidats au permis de conduire pousseront peut-être la porte de votre magasin. Un arrêté entré en vigueur le 15 septembre 2010 invite en effet les futurs automobilistes à vérifier que leurs capacités visuelles sont compatibles avec la conduite. L'arrêté, qui modifie les normes minimales en matière de vision, stipule que "tout candidat à un permis de conduire devra subir les examens appropriés pour s'assurer qu'il a une acuité visuelle compatible avec la conduite des véhicules à moteur". Cet examen ne présente pas de caractère obligatoire, mais relève de la responsabilité de chaque candidat. "S'il y a une raison de penser que le candidat n'a pas une vision adéquate, il devra être examiné par une autorité médicale compétente", précise le texte.
Au cours de cet examen, "réalisé s'il y a lieu avec correction optique", l'attention devra porter notamment sur l'acuité visuelle en vision de loin, le champ visuel et la vision nocturne. L'acuité binoculaire du candidat doit être supérieure à 5/10, sous peine d'incompatibilité avec la conduite. Si l'un des deux yeux présente une acuité visuelle nulle ou inférieure à 1/10, l'autre oeil devra avoir au moins 5/10. Autre incompatibilité, si le champ visuel est inférieur à 120°. Enfin, la conduite de nuit est proscrite si l'examen révèle une absence de vision nocturne. Les candidats qui ne satisfont pas aux normes relatives à l'acuité visuelle ou au champ vision devront subir des examens appronfondis.
Cet arrêté, qui modifie celui du 21 décembre 2005, est une actualisation des conditions minimales requises en matière d'aptitude médicale à la conduite automobile, en ce qui concerne les troubles de la vision mais aussi l'épilepsie et le diabète. Il transpose dans le droit français deux directives européennes du 25 août 2009, fixant les normes médicales pour la conduite d'un véhicule à moteur.

Examen de vue et permis de conduire : Bruxelles durcit le ton, Paris freine des quatre fers
En décembre 2006, les autorités européennes ont adopté une directive instaurant, entre autres, un examen de vue obligatoire, tous les 10 ans, pour les candidats ou titulaires du permis de conduire. Ce texte, qui sera transposé en France en 2013, fixe les minimas suivants : - pour un permis A (motocycles) ou B (voitures), les conducteurs doivent avoir une acuité visuelle binoculaire, avec correction optique s'il y a lieu, d'au moins 5/10ème en utilisant les deux yeux ensemble, et champ visuel supérieur à 120° sur le plan horizontal,- pour un permis C ou D (poids lourds), l'acuité visuelle des deux yeux, avec correction optique s'il y a lieu, doit être d'au moins 8/10ème pour l'oeil le meilleur et d'au moins 5/10ème pour le moins bon. En cas de correction, l'acuité non corrigée de chacun des deux yeux doit atteindre 5/10ème, ou la correction de l'acuité minimale (8/10 et 5/10) doit être obtenue à l'aide d'une puissance inférieure à 8 dioptries. Un nouveau projet de directive vise à durcir encore ces minimas, notamment pour limiter la dangerosité sur la route des personnes âgées atteintes de DMLA. La Commission européenne souhaite ainsi étendre le contrôle visuel des candidats aux permis de conduire A et B à la vision crépusculaire, la sensibilité à l'éblouissement et aux contrastes et la diplopie. Le champ visuel devra par ailleurs s'étendre d'au moins 50° vers la gauche et la droite et de 20° vers le haut et le bas. Aucun défaut ne devra être présent dans un rayon de 20° par rapport à l'axe central. Pour les permis C ou D, les critères sont encore plus stricts : champ visuel horizontal de 160° minimum, s'étendant d'au moins 70° vers la gauche et la droite et de 30° vers le haut et le bas. Parallèlement aux questions visuelles, le texte entend également limiter les possibilités de conduite des diabétiques et des épileptiques. Ce nouveau projet de directive a suscité le rejet de la Commission des Affaires européennes de l'Assemblée nationale : "aucun progrès scientifique et technique intervenu depuis 2006 ne peut justifier une adaptation de la définition des conditions minimales d'aptitude médicale fixées par la directive de 2006" estime-t-elle. Alors que Bruxelles souhaite faire valider le texte par un comité d'experts, le député Gérard Voisin, rapporteur du texte, juge que cette démarche implique un débat politique, et doit être examinée par le Conseil et le Parlement européens. "Il serait probablement plus utile d'organiser un contrôle de l'aptitude des candidats au permis de conduire par une commission médicale indépendante plutôt que de renforcer des normes qui, en France, sont certes aussi exigeantes mais souvent mal appliquées" a-t-il déclaré.



News du 20/11/2008 17:29
Contrôler la vue des seniors diminue le nombre d'accidents de la route : l'exemple de la Floride
Les professionnels de la vision, notamment l'Asnav (Association nationale pour l'amélioration de la vue),
insistent sur l'importance de la vision au volant. Mais à ce jour, la législation française n'impose aucun contrôle visuel régulier pour les conducteurs. L'expérience américaine montre cependant l'intérêt d'une telle démarche : en Floride, une loi de 2004 oblige les conducteurs de plus de 80 ans à se soumettre à un examen de vue pour conserver leur permis de conduire. Les résultats, révélés par l'édition de novembre du journal Archives of Ophthalmology, montrent une diminution conséquente des accidents de la route impliquant des seniors depuis la mise en oeuvre de cette législation.

Ainsi, entre 2004 et 2006, la mortalité sur la route des conducteurs octogénaires a baissé, en Floride, de 17% par rapport à la période 2001 - 2003. Ce taux est en revanche resté inchangé en Alabama et en Georgie, deux Etats voisins qui n'ont pas opté pour une telle législation. Selon le Dr. McGwin (Département d'Ophtalmologie, Université d'Alabama), principal auteur de l'article,
ces chiffres s'expliquent bien sûr par le "retrait de la route des conducteurs ayant une mauvaise vue" (soit 7% des conducteurs de plus de 80 ans), mais aussi par la sensibilisation provoquée par la nouvelle loi.

Les seniors n'ayant pas satisfait à leur examen de vue ont en effet cherché à améliorer leur vision pour conserver leur permis, en changeant leur équipement ou en se faisant opérer. En France, les plus de 65 représentent 19% des tués sur la route et 10% des personnes hospitalisées suiteà un accident. Contactée par Le Figaro, la Prévention routière estime, malgré ces chiffres, qu'une législation similaire à celle de la Floride n'est guère envisageable dans l'Hexagone, car elle serait considérée comme discriminatoire. Le gouvernement refuse de "stigmatiser telle ou telle catégorie de conducteurs, l'inaptitude dépendant de l'état de santé plus que de l'âge de l'automobiliste" a également déclaré Michèle Merli, déléguée interministérielle à la sécurité routière. Selon les derniers chiffres de l'Asnav, 8 millions d'automobilistes français conduisent, tous âges confondus, avec un défaut visuel mal ou non corrigé. Un contrôle périodique de la vue est par ailleurs souhaité par 94% des Français, ainsi que par certains élus. En novembre 2007, le sénateur Alain Vasselle a déposé une proposition de loi tendant à instaurer un examen de la vue avant le passage du permis de conduire.
Pour l'heure, ce projet reste dans les tiroirs parlementaires.La législation européenne prévoit cependant de rendre obligatoire, dans tous les Etats de l'UE, des contrôles décennaux de la vue pour tous les conducteurs. Cette directive devra être mise en oeuvre au plus tard en 2012.


News du 16/10/2008 14:03
Mondial de l'Auto : 20% des personnes testées par l'Asnav repartent avec un carton rouge

Depuis l'ouverture du Mondial de l'Automobile, l'Asnav (Association nationale
pour l'amélioration de la Vue) a testé sur son stand la vue de plus de 2000 personnes.
Près de 20% d'entre elles sont repartis avec un carton rouge les incitant à
consulter au plus vite un ophtalmologiste. Un grand nombre d'entre eux avaient notamment
une acuité binoculaire inférieure au 5/10ème requis par le Code de la route. Suite à ce résultat, l'Asnav rappelle qu'aucun test visuel n'est prévu pour les conducteurs,
alors même que 94% des Français sont favorables à ce contrôle avant l'obtention du permis de conduire.
Des tests visuels périodiques au cours de la vie des conducteurs sont également plébiscités
par 91% des citoyens*. Ces résultats, issus du Baromètre 2008 de la santé visuelle des Français,
sont confirmés sur le stand de l'Asnav, où de nombreux visiteurs signent le manifeste mis à leur
disposition en faveur de l'instauration d'un contrôle de la vue pour les candidats au permis
de conduire (une législation européenne devrait le rendre obligatoire pour tous les Etats membres d'ici à 2012, mais la France pourrait anticiper ce délai). "Notre présence au Mondial de l'Automobile permet de sensibiliser et d'engager le dialogue entre
les opticiens et les visiteurs, et nous préférons privilégier la qualité de l'échange plutôt que
le nombre de tests effectués" précise Catherine Jégat, responsable des opérations de l'Asnav.
L'association reste présente sur le salon jusqu'à sa clôture, le 19 octobre.
Plus d'un milliard de presbytes dans le monde, la moitié d'entre eux mal ou non corrigée
Un groupe de chercheurs internationaux a évalué la prévalence de la presbytie à l'échelle mondiale en s'appuyant sur diverses enquêtes démographiques réalisées en 2005. A cette date, l'étude parue dans le dernier numéro de la revue Archives of Ophtalmology révèle qu'il existe 1,04 milliard de presbytes à travers le monde. Parmi ceux-ci, 517 millions ne disposent d'aucune correction ou se contentent d'une correction inadaptée. Cette carence empêche 410 millions d'entre eux de s'acquitter convenablement de leurs tâches quotidiennes. La déficience visuelle liée à la presbytie non corrigée concerne essentiellement (94%) les pays en voie de développement.Au rythme actuel, estiment les chercheurs, les cas de presbytie toucheront 1,8 milliards d'individus en 2050, avec une augmentions proportionnelle de la demande d'équipements. "Sans une intervention politique adaptée, le nombre d'individus handicapés par une presbytie non corrigée atteindra 563 millions dès 2020", s'alarme le docteur Brien Holden, qui a piloté la recherche depuis l'International Centre for Eyecare Education.La diminution de leur nombre implique une augmentation substantielle du personnel qualifié et le déploiement de système de soin accessible dans les pays en voie de développement. En outre, indiquent les chercheurs, les presbytes étant davantage exposés à certaines pathologies oculaires, les soins visuels primaires doivent inclure la détection de ces dernières.Les auteurs se sont appuyés sur plusieurs enquêtes en population pour estimer la prévalence mondiale de la presbytie, son taux de correction et le handicap causé par une presbytie non corrigée. Dans un but de prospective, ces données ont été extrapolées à partir de projections démographiques extraites de la base de données internationale de l'US Census Bureau.
Suite à ces articles il est urgent de faire un peu plus attention à notre vue en allant voir les ophtalmologiste et les opticiens dont vous pouvez avoir confiance et qui sont avant tout des profésionnels de la santé avant d'être des proféssionnels du commerce et de promotions bidon. La vue est important pour la santé.

Avancés pour les malvoyants


News du 30/08/2010 09:49
Des malvoyants recouvrent la vue grâce à une cornée artificielle en collagène

Nouvelle victoire dans le défi des cornées artificielles : des chercheurs canadiens et un chirurgien suédois ont greffé avec succès une cornée artificielle biosynthétique en collagène moulé, sur 10 patients atteints de kératocônes. Deux ans après l'intervention, les résultats, publiés dans la revue Science Translational Medicine, sont plus qu'encourageants : 6 des personnes greffées ont retrouvé, selon les auteurs, une vision comparable à celle obtenue avec une greffe de cornée classique (2/10ème d'acuité avec lunettes, 4,8/10ème avec lentilles de conact). Aucun rejet ni infection n'a été constaté et ce, sans traitement.
Depuis 18 mois, quelques patients subissent déjà, en France, des greffes de cornées artificielles en polymère synthétique : celles-ci ont donné de bons résultats chez 8 des 12 malvoyants implantés. L'équipe de May Griffith (Ottawa Hospital Research Institute) a souhaité mettre en point des cornées plus proches de la membrane naturelle, pour minimiser les risques de ce type d'intervention. Le choix du collagène, principal composant de la cornée humaine, s'est révélé judicieux : chez les patients greffés, les cellules nerveuses ont colonisé la membrane, ce qui a abouti à une "cornée régénérée ressemblant à du tissu normal".
La réussite des greffes de cornées artificielle représente une avancée majeure dans le domaine de la santé visuelle : 10 millions de personnes sont, dans le monde, en attente d'une greffe de cornée et 2 millions sont atteintes chaque année de cécité cornéenne. Notons qu'en France, le délai d'attente pour une greffe est généralement inférieur à 6 mois.

News du 19/08/2010 10:15
En l'espace de 15 ans, la fréquence des pertes auditives a augmenté d'un tiers chez les ados

L'étude a été menée aux Etats-Unis, mais tout laisse à penser que les résultats seraient similaires en France. La fréquence des pertes auditives a augmenté d'un tiers chez les adolescents américains, en l'espace d'une dizaine d'années. Selon l'étude parue cette semaine dans le Journal of the American Medical Association, 1 jeune sur 5 est aujourd'hui atteint de troubles auditifs.
Les chercheurs ont comparé les capacités auditives des 12-19 ans consignées dans deux enquêtes nationales. Dans la première, menée entre 1988 et 1994, la fréquence des pertes auditives touchait 14,9% des adolescents. Dans la seconde, réalisée en 2005- 2006, elle atteint 19,5% de la tranche d'âge. Soit une augmentation de 31% entre les deux périodes. C'est cette forte poussée qui inquiète aujourd'hui la communauté médicale. D'autant que les chercheurs ne sont pas parvenus à isoler de cause particulière à ce phénomène.
C'est sur les sons à haute-fréquence que les pertes auditives sont les plus fortes, avec une hausse de 28%. En 2005-2006, ce sont 16,4% des jeunes américains qui montrent des difficultés à percevoir ces sons. Les troubles auditifs dans les basses-fréquences sont moins élevés, avec 6,1% des ados de 1988 à 1994 et 9% en 2005-2006. L'enquête révèle également que les adolescents issus de familles vivant en dessous du seuil de pauvreté souffrent davantage de pertes auditives que ceux élevés dans des milieux plus aisés.

Des experts confirment les effets bénéfiques de la consommation de poisson sur la vision


News du 27/07/2010 16:18
Des experts confirment les effets bénéfiques de la consommation de poisson sur la vision

Vous pouvez sans hésiter conseiller à vos clients, notamment aux seniors, de consommer régulièrement du poisson pour préserver leur vision. Une nouvelle étude parue dans l'édition de juillet de la revue Ophthamology vient de confirmer les effets préventifs de la consommation régulière de poissons et de coquillages gras, riches en Oméga 3, contre les maladies oculaires, notamment la DMLA. Les auteurs de l'étude ont soumis 2 500 personnes à un questionnaire sur leur alimentation. Les résultats ont démontré un effet protecteur de la vision chez ceux qui consommaient du poisson une ou plusieurs fois par semaine. Chez ces personnes, le taux de DMLA était de 60% inférieur au reste de la population étudiée. En revanche, il a été établi que la consommation régulière de crabe ou d'huitres, à forte teneur en zinc, n'a pas d'effet préventif sur la DMLA ou la rétinite pigmentaire. Notons que tous les poissons ne sont pas riches en Omega 3. Ceux qui en contiennent le plus sont le saumon, l'anchois, la sardine et le hareng. On les retrouve également dans certaines huiles végétales comme les huiles de graines de lin, de noix ou de colza, ainsi que dans certains "alicaments" comme les yaourts ou les margarines enrichis.

hygiène des lunettes 3D attention danger

News du 15/06/2010 14:15
Lunettes 3D : avertissez vos clients des risques de contamination

Dans sa dernière livraison, le magazine de consommateurs américains, GoodHouseKeeping, a eu l'idée de vérifier l'état sanitaire des lunettes 3D distribuées dans les salles de cinéma. Pour mener son enquête, le magazine a prélevé 7 paires de lunettes "actives" - celles qui sont restituées en fin de séance, au contraire des lunettes "passives" que les spectateurs emportent avec eux. Les résultats sont sans appel : sur les 7 montures, aucune n'était stérile et, plus grave, l'une d'entre elles était porteuse du germe staphylocoque doré, espèce la plus pathogène du genre qui peut notamment causer des infections cutanées, pneumonies voire septicémies. Les lunettes "actives" sont censées être nettoyées entre deux séances.Le magazine conseille donc vivement de nettoyer soi-même les lunettes 3D avec une lingette alcoolisée, capable d'éliminer jusqu'à 95% des germes potentielles. Et d'être vigilant avec les enfants qui risquent de les porter à la bouche.
La chaîne américaine ABC a prolongée l'enquête en interrogeant des médecins spécialistes : ceux-ci ont quelque peu relativisé les résultats en précisant qu'au cinéma, d'autres éléments sont sources de contamination. A commencer par le pop-corn qui envahit les salles... Ces spécialistes soutiennent toutefois qu'il serait judicieux que les cinémas s'équipent de systèmes de stérilisation.

COQUETTERIE

06/04/2010
Grande-Bretagne : un quart des femmes amétropes choisit de ne pas porter de lunettes par coquetterie
Un quart des femmes britanniques souffrant d'un défaut visuel choisit de ne pas porter de lunettes par coquetterie. L'enquête a été menée par le groupe d'opticiens indépendants Sight Care auprès de 3000 patientes. A l'échelle du pays, 7,5 millions de citoyennes britanniques privilégieraient ainsi l'apparence physique à leur santé visuelle. Car plus de la moitié des femmes interrogées considèrent que les lunettes les rendent moins attrayantes."Ce qui semble ridicule, commente Paul Surridge du groupe Sight Care, c'est que les femmes préfèrent de loin les dommages causés par une vision non corrigée et ses effets désastreux sur la qualité de vie". L'étude a également révélé qu'un quart des 3000 patientes n'a pas réalisé d'examen de vue depuis plus deux ans "Malheureusement, la coquetterie semble être l'une des principales raisons pour lesquelles les femmes ne veulent pas se rendre à un examen de la vue ou porter des lunettes", déplore-t-il.Autre enseignement de l'enquête, les femmes équipées de lunettes ne les portent pas aussi souvent qu'elles le devraient. Ainsi, deux tiers d'entre elles ne les portent pas lors d'une soirée en ville, tandis qu'une moitié les enlève avant un rendez-vous galant. Enfin, lorsqu'elles portent leurs lunettes, 48% avouent compenser par leur tenue vestimentaire pour se sentir plus attrayantes.

Essilor fait livrer ses verres en triporteurs 100% écolos


News du 19/03/2010 12:49
Essilor fait livrer ses verres en triporteurs 100% écolos

Depuis le début de l'année, Essilor livre une partie des opticiens parisiens au moyen de véhicules écologiques. Le verrier s'est associé à La Petite Reine, entreprise à vocation sociale, pour assurer ses livraisons au "dernier kilomètre" par des vélos triporteurs à assistance électrique. D'autres villes françaises suivront le pas d'ici l'été : Lyon, Bordeaux, Rouen, Dijon... Et jusqu'au 4 avril, la flotte de véhicules parisiens est habillée aux couleurs du Varilux Physio 2.0. "C'est un projet qui a tout pour lui, résume Eric Léonard, Directeur général d'Essilor France (en photo). Economique, environnemental et social. De même que nous nous efforçons de réduire l'impact environnemental de la fabrication d'un verre, nous avons choisi avec ce partenariat de montrer l'exemple par un achat responsable. Nous sommes heureux de participer à cette aventure." Créée en 2001, La Petite Reine livre près d'un million de colis par an grâce à ses 60 collaborateurs, dont une dizaine est employée dans le cadre d'un projet d'insertion sociale. "C'est un signe fort qu'une entreprise comme Essilor nous confie ses livraisons de proximité", se réjouit Gilles Manuelle, son Directeur général.25.000 verres sont livrés chaque mois à Paris par les "cargocycles" de La Petite Reine. Dans les arrondissements desservis, 95% des opticiens reçoivent leurs commandes par ce biais écolo. L'entreprise couvrira à terme l'ensemble du territoire parisien, à l'exception des arrondissements de l'Est au relief trop accidenté.A noter que le partenariat entre Essilor et La Petite Reine fera l'objet d'un reportage, avec Eric Léonard et Gilles Manuelle, dans l'émission "Partageons l'avenir" diffusée sur TF1 (le 4 avril à 12h50) puis sur LCI. Une communication a été également conçue pour relayer l'initiative en magasin.

Films en 3D : avertissez vos clients des conséquences sur les yeux


News du 15/02/2010 14:11
Films en 3D : avertissez vos clients des conséquences sur les yeux
La 3D remporte un vif succès auprès des cinéphiles. Pour preuve, le film Avatar, qui a enregistré plus de 11 millions d'entrées en France. Selon les studios DreamWorks (qui ont notamment produit "Monstres contre Aliens"), la plupart des films seront d'ici peu en 3D. Mais cette technologie est-elle sans risque pour les yeux ? Si les industriels assurent que le numérique a mis fin aux désagréments liés à la 3D d'antan, certains spectateurs se plaignent encore de fatigue visuelle ou de maux de tête après une projection.
La 3D peut provoquer de la fatigue oculaire ou une vision double
Dans un article paru en avril dernier, le magazine en ligne Slate.fr précisait que, lors du visionnage d'un film 3D, les yeux effectuent des mouvements inhabituels qui, sur une période prolongée, peuvent générer de la fatigue oculaire. En outre, plus les deux caméras qui enregistrent le plan sont éloignées l'une de l'autre sur le tournage, plus l'impression de relief est importante : si cette disparité est trop marquée, le spectateur peut avoir du mal à fusionner les deux images et ressentir une vision double. Selon un sondage réalisé en ligne par le site Les Numériques.com, auquel ont participé 4 600 personnes, des gênes visuelles ont été évoquées par 11% des répondants. Parmi les symptômes évoqués : une sensation de désorientation, des difficultés d'accommodation, des yeux rouges ou une perception visuelle différente sur chaque oeil, persistante jusqu'à une demi-heure.
Des troubles temporaires sans gravité
Selon les professionnels de la vision, ces effets secondaires sont cependant sans gravité. Interviewée par Radio Canada, la neuro-ophtalmologiste Francine Mathieu-Millaire (Montréal) assure que le visionnage de films 3D "n'est pas dangereux pour les yeux, ni nuisible à la longue. Il n'y a pas de rayon X ou de radiations dangereuses" précise-t-elle. En revanche, elle souligne que l'effet de relief n'est pas perceptible dans certains cas, notamment chez les personnes atteintes de strabisme. Les amétropes doivent quant à eux porter les lunettes stéréoscopiques sur leurs verres correcteurs pendant le visionnage. Le Dr. Mathieu-Millaire avertit enfin que les désagréments passagers liés à la 3D peuvent être intensifiés par l'alcool ou les anxiolytiques.

TABAC ET VUE

News du 12/01/2010 18:07
L'arrêt du tabac bénéfique pour les yeux même à un âge avancé
L'American Journal of Ophtamology rapporte que même après 80 ans, arrêter de fumer diminue les risques de DMLA (dégénérescence maculaire liée à l'âge). Anne Coleman, professeur d'ophtalmologie à l'Université de Californie, a comparé la rétine de 2000 femmes âgées de 78 à 83 ans. Le chercheur a établi que les fumeurs étaient 11% de plus que les non-fumeurs à développer une DMLA. Chez les plus de 80 ans, les fumeurs étaient jusqu'à 5,5 fois plus nombreux. En conclusion de son étude, Coleman insiste sur les bénéfices de l'arrêt du tabac pour la vision, y compris à un âge avancé. Irritante pour les yeux, la cigarette est l'une des principales causes d'apparition de pathologies oculaires (DMLA et cataracte). Mais les conséquences du tabac sur la vision restent peu connues du grand public. Au point qu'en 2008, les autorités britanniques de santé ont recommandé aux opticiens d'intervenir brièvement auprès de leurs clients sur ce sujet. Car, "une fois informés, deux fumeurs sur trois souhaitent diminuer ou arrêter la cigarette par peur de perdre la vue", avait souligné une étude parue dans la revue Ophthalmic & Physiological Optics.